Pour savoir quand et comment revendre un bien neuf que vous avez acheté récemment, vous devrez, en premier lieu, lister les frais liés à l’achat de votre bien, en dehors de son prix en lui-même. Cela comprend, on l’a vu dans cet autre article consacré à la vente d’un bien neuf, les frais de notaire qui, dans le neuf, ne peuvent pas excéder 3 % du prix d’achat. Il faut y ajouter les différentes taxes foncières et d’habitation (seulement pour les résidences secondaires, désormais) déjà réglées et les coûts liés à votre emprunt immobilier. N’oubliez pas d’intégrer aussi le coût des diagnostics immobiliers que vous aurez à réaliser, ainsi que les honoraires de l’agence à qui vous confierez la vente du bien. Ainsi, en additionnant tous ces frais au prix d’achat initial de votre bien, vous obtiendrez le prix de vente qui vous permettra de ne pas perdre d’argent.
Encore faut-il que ce prix soit conforme au marché immobilier. Pour cela, étudiez le marché du neuf dans votre secteur. Quels sont les derniers programmes comparables qui sont sortis et à quel prix se sont-ils vendus ? A quels prix sont proposés les biens équivalents au vôtre ? Vous trouverez facilement la réponse à ces questions en vous rendant, par exemple, sur le site dansnosvilles.fr
Ce qui est sûr, c’est que pour compenser les frais d’acquisition de votre bien, vous allez devoir le revendre au-dessus de son prix initial. Vous allez donc réaliser une plus-value immobilière, même si vous n’en profiterez pas directement.
Si le bien que vous vendez était votre résidence principale, pas de soucis : vous n’aurez pas d’impôt sur la plus-value immobilière à payer. Mais dans le cas d’une résidence secondaire ou d’un investissement locatif, il faut intégrer ce facteur au calcul du coût de l’opération. La plus-value, c’est la différence entre le prix de vente et le prix d’achat d’un bien. Cette plus-value est taxée à 19 % au titre de l’impôt et à 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. Pour être exonéré de la part imposable, il faut avoir été propriétaire de son bien pendant 22 ans. Pour être dispensé des prélèvements sociaux et n’avoir donc, plus rien à payer, il faut attendre 30 ans. On est bien loin, dans ce cas, d’une revente anticipée.
Vous serez notifié par mail lorsque de nouvelles annonces correspondront à vos critères de recherche.