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Revendre un bien neuf à Tours

Revendre un bien neuf : comment ne pas perdre d'argent ?

On dit souvent que revendre un bien neuf trop tôt après l’achat est toujours une mauvaise opération financière. Ce n’est pas forcément le cas. Parfois même, il vaut mieux trop tôt que trop tard…

Évidemment, quand on se lance dans un investissement immobilier, ce n’est pas dans l’optique de revendre aussitôt le bien que l’on vient d’acquérir. Pourtant, il peut se trouver des circonstances imprévues qui vous obligent à changer vos plans. 

Dans le cas d’une résidence principale, il se peut que vous vous trouviez obligé de déménager, pour des raisons personnelles ou professionnelles. Dans le cas d’une résidence secondaire, il est possible que l’évolution de votre situation financière vous oblige à revendre. Cela se produit aussi, parfois, en cas de séparation ou de décès. Et dans le cas d’un bien acheté dans une optique d’investissement immobilier, un accroc dans le financement, un excès de vacance locative ou un changement dans votre situation financière peut vous amener à vouloir revendre un bien récemment acquis. 

On dit souvent que revendre vite n’est jamais une bonne opération. C’est parfois vrai, mais en partie seulement…

Avant cinq ans…

C’est la règle d’or en ce qui concerne un logement neuf. Durant les cinq premières années qui suivent sa livraison, un logement collectif ou individuel, reste juridiquement considéré comme neuf. Ainsi, il peut se vendre selon les barèmes du neuf, qui sont, environ 20 % au-dessus de la cote de l’ancien. Et donc, si vous devez vendre de façon rapide un bien immobilier neuf, il faut vraiment essayer de ne pas dépasser cette date anniversaire, sous peine d’avoir bien du mal à retrouver vos billes. 

…Ou après six ans

On estime généralement qu’il faut six ans pour rentabiliser les frais liés à l’achat d’un bien immobilier. Les premières de ces dépenses, ce sont les frais d’acquisition, usuellement dénommés « frais de notaire ». Dans la réalité, d’ailleurs, les émoluments du notaire ne représentent qu’environ 18 % de la somme. Cela rétribue la rédaction des actes, bien sûr, mais aussi le travail de vérification administrative que le professionnel se doit de réaliser. Le reste de la somme, ce sont des taxes qui sont dues au département, à la commune et à l’État et qui sont collectées par le notaire au moment de la vente. 

Si on revend très vite après l’acquisition, on verse ces frais en pure perte, sans avoir eu le temps d’amortir l’investissement. Mais pour un logement neuf, le temps d’amortissement sera moins long car, dans ce cas, les taxes sont réduites. Par exemple, pour l’achat d’un appartement au prix de 250 000 euros, dans l’ancien, les frais de notaire s’élèveront à, environ, 19 000 euros. Dans le cas d’un appartement neuf, cette dépense sera réduite à 6 300 euros.

Mais à ces frais de notaire, il faut ajouter les frais liés au crédit immobilier, frais d’instruction et d’ouverture du dossier et frais d’assurance, par exemple. Sachez aussi que durant les premières années d’un prêt immobilier, on rembourse plus d’intérêt que de capital. En clair, votre prêt vous coûtera plus cher au début qu’à la fin. Y mettre fin prématurément, c’est donc s’exposer à une perte d’argent.

Frais de notaire

Ce n’est pas le notaire qui décide de sa rémunération. Les émoluments, qui varient selon le montant de la transaction, sont fixés par l’État et, donc, identiques quelque soit l’étude à laquelle on s’adresse. Depuis 2021 cependant, les notaires ont la possibilité d’accorder une remise sur leurs émoluments, qu ne peut pas dépasser 20 % de la somme.