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Où en est le marché immobilier à Tours ?

Marché immobilier à Tours : des signes de reprise

Le marché immobilier à Tours semble reprendre un peu d’activité. Les prix se maintiennent à un niveau élevé surtout pour les biens les plus prisés.

On le sait, mais il est important de le rappeler : Tours compte parmi les villes qui ont le plus progressé au sortir de la crise du Covid. Une très forte progression de la demande qui s’est alors accompagnée d’une réelle flambée des prix. Sur cinq ans, la progression des prix moyen sur la ville est encore de plus de 33 % (source Fnaim, janvier 2024). Avec un prix moyen de 3 214 €/m2, Tours est clairement la ville la plus chère de la région Centre-Val de Loire, loin devant Orléans (2 679 €/m2). Elle ne se situe qu’à quelques encablures de la championne du post-confinement, Angers (3 419 €/m2). 

Mais on le sait aussi, dans les derniers mois, le marché a connu un coup d’arrêt assez net, surtout en nombre de transactions. Les prix, eux, n’ont pas tant chuté que cela. Ils sont même, toujours selon la Fnaim, toujours en légère progression sur un an (+2,9 %). Pour la Fédération, s’il y a une baisse à signaler, elle ne concerne que les tout derniers mois (-1,1 % sur le dernier trimestre). Les professionnels, eux, sont plus prudents et estiment souvent la baisse des tarifs enregistrée en 2023 entre 5 et 10 %. 

Marché à deux vitesses

En fait, comme dans toutes les villes prisées, cela dépend beaucoup des produits mis en vente. Ceux qui cochent toutes les cases et qui peuvent correspondre à une clientèle qui n’a pas de problème de financement se vendent toujours à des niveaux de prix élevés. Pas forcément de grosse décote à attendre, par exemple, sur le très bel appartement en centre-ville ou le particulier en bon état aux Prébendes. Pour le reste, les biens qui s’adressent plus spécifiquement aux primo-accédants, la baisse peut être plus nette. Cela concerne, en particulier, les biens situés dans les quartiers moins en vue, comme les Rives du Cher, par exemple. Mais c’est vrai aussi pour les logements qui nécessitent des travaux ou qui sont mal notés au DPE.

Depuis le début de l’année, pourtant, le téléphone recommence à sonner dans les agences immobilières de la ville. Cela grâce, en grande partie, à l’accalmie sur le front des taux d’intérêt et la détente des conditions d’attribution des crédits. Un signe en tout cas que le marché est en phase de réveil. Pour autant, il est encore trop tôt pour savoir si cela se pourra se traduire par une réelle sortie de crise ou s’il ne s’agit que d’un frémissement conjoncturel.