La tendance générale à la hausse ne se dément pas concernant les loyers à Tours. Selon l’observatoire Clameur et la Fnaim, les prix ont progressé de 3,4 % sur les quatre derniers trimestres. Les loyers se négocient, en moyenne, sur la ville à 13 €/m2/mois. C’est un peu moins pour les maisons (12,7 €/m2/mois) et un peu plus pour les appartements (13,8 €/m2/mois), mais cela s’explique par le poids des petites surfaces, qui pèse plus lourdement sur les appartements. Sur les cinq dernières années, la hausse globale approche des 10 %.
La différence est considérable entre un studio et un T3 à Tours. Pour un studio meublé (qui est la demande la plus fréquente chez les étudiants), il faut compter en moyenne 21 €/m2/mois ! On est à 17,6 €/m2/mois pour un studio vide. Par comparaison, un T3 se loue aux alentours de 11 €/m2/mois. Selon l’observatoire Clameur et la Fnaim, les petites surfaces se sont renchéries de 4,9 % en un an et de plus de 20 % en cinq ans ! Aujourd’hui, rares sont les studios à moins de 400 €/mois à Tours et la plupart offrent de très petites surfaces, autour des 10 m2. Il y a quelques années, on pouvait en trouver entre 300 et 350 €/m2/mois.
Proportionnellement, les plus grandes surfaces affichent des loyers moyens inférieurs. Il faut compter environ 12 €/m2/mois pour un T2 et 11 €/m2/mois pour un T3. Là aussi, la courbe est ascendante, mais moins fortement que pour les studios. On est aux alentours des 2,5 % d’augmentation sur un an et à +8,9 % pour les T2 sur cinq ans et +7,6 % pour les T3. Ce marché est, lui aussi, extrêmement tendu. Le taux de vacances des agences immobilières avoisine les 2 % ce qui couvre à peine la vacance naturelle entre deux locataires. Quant aux maisons en location, elles font figure de graal inaccessible. Les offres sont très peu nombreuses pour une demande qui ne se tarit pas.
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