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Télétravail et immobilier en Indre-et-Loire

télétravail et immobilier en Indre-et-Loire, un marché tendu.

Télétravail et immobilier en Indre-et-Loire : la nouvelle donne du marché

Télétravail et immobilier en Indre-et-Loire, deux mots qui vont très bien ensemble… Tours, en effet, fait partie des villes qui ont vu leur marché de l’immobilier progresser le plus rapidement au cours des derniers mois. Les évaluations varient selon les sources et la hausse est difficile à chiffrer. Pourtant, il semble acquis que les prix de l’immobilier ont connu une croissance à deux chiffres au cours de l’année 2021. 

Et, de l’avis des professionnels, cela n’est pas sans rapport avec la crise du covid et les évolutions qu’elle a engendrées. Située à une grosse heure de Paris par le TGV et jouissant d’une qualité de vie reconnue, la capitale tourangelle coche, en effet, toutes les cases. « Les Français se tournent vers les villes périphériques et les zones rurales (lorsque c’est possible pour eux), préférant jouir d’espaces plus grands, plus proches de la nature, quitte à augmenter les temps de trajet », analysait Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier), en commentant les données de l’année 2021.

Des demandes différentes

Deux types de biens sont plus particulièrement concernés par cette tendance. En premier lieu, les maisons ou les appartements de centre-ville, en bon état général et offrant au moins un petit extérieur. Ils sont l’essentiel de la demande des télétravailleurs qui se réfugient à Tours et ne se rendent plus à Paris qu’une ou deux fois par semaine. « Cette clientèle recherche le calme de la province, mais elle veut également pouvoir tout faire à pied, de l’école des enfants, en passant par les courses et les loisirs, comme à Paris… », constate un professionnel, résumant un sentiment largement partagé. 

Mais les biens offrant plus d’espace, dans des secteurs périphériques ou même plus ruraux sont également demandés. L’idée est alors de se trouver une résidence secondaire qui pourra devenir principale dans les années à venir. De ce point de vue, l’accessibilité de l’ensemble du département à la région parisienne est évidemment un atout de poids. 

Retour au calme

Même si elle compte parmi les villes les plus chères de la région, Tours offre encore un différentiel avantageux pour la clientèle francilienne. Mais tout de même… Le prix du mètre carré a de quoi faire tousser les observateurs du marché local. Il est, en effet, désormais habituel de négocier un bien en bon état dans l’hyper-centre de Tours aux alentours de 4 000 € le mètre carré. Une maison à moins de 400 000 € à Tours relève donc de l’exception. 

Pour autant, tous les professionnels invitent à la prudence et rappellent les règles de l’offre et de la demande. En 2021, la demande était boostée par de nombreux Franciliens poussés vers les villes moyennes de province par une crise dont ils ne voyaient pas le bout. Aujourd’hui, la demande s’est un peu tassée et la pression sur les acheteurs se fait moins forte. « Les prix ont beaucoup augmenté l’année dernière car les acquéreurs achetaient au prix de peur de rater le bien qu’ils convoitaient, explique Arnaud Merlet, gérant de l’agence Guy Hoquet à Saint-Cyr-sur-Loire. Aujourd’hui, ils recommencent à négocier un peu et les prix devraient se tasser. Cela ne sera qu’un retour à une situation plus normale, plus saine. »