Enquête Prix de l'immobilier

Résidences secondaires en Loir-et-Cher : des biens de plus en plus prisés

Le centre-ville de Blois peut séduire une clientèle parisienne. Les plaisirs d’une ville de province et de son cadre verdoyant.

Vendômois et Blésois attirent la clientèle des résidences secondaires dans le Loir-et-Cher

Le Loir-et-Cher reste tendance sur le marché des résidences secondaires. Le département est très prisé par les clients venant de région parisienne, à la recherche de calme et de terrain. Première explication : la proximité de Paris avec Vendôme (45 minutes en moyenne en TGV), ou avec Blois (accessible par l’A10 et en train). La douceur de vivre des deux villes du Loir-et-Cher est un autre atout. Mais toute médaille a son revers ! Ces secteurs étant très demandés, il devient difficile d’y trouver des biens.

Un fort attrait pour le Vendômois

Il n’est donc pas facile de trouver un bien dans la Vallée du Loir et le Vendômois, d’autant plus depuis le confinement. Celui-ci a vu dans le secteur « une grosse affluence qui depuis s’est confirmée. Le marché des résidences secondaires est devenu notre pain quotidien. Cela commencçait à 5% de nos clients et cela peut aller désormais jusqu’à 60% de nos clients » révèle Douglas Hanna, directeur de l’agence Stéphane Plaza à Vendôme.

Ces résidences secondaires sont souvent destinées à devenir des résidences principales dans quelques années, « pour deux clients sur trois », affirme Douglas Hanna. Conséquence : avec le budget des clients parisiens, les prix ont suivi. Au début de l’été, l’agent confirmait : « Nous enregistrons une hausse de 20% des prix sur Vendôme. On est passés de 2000 le mètre carré pour une maison dans le centre avant le confinement, à 2500 le mètre carré. »

La première couronne de Vendôme est aussi concernée par cette augmentation. Pour une résidence secondaire, le client type, un actif, recherche à 10-15 minutes autour de la gare TGV avec un budget de 150 à 200.000 . Ce peut être aussi un budget de 500.000 si le client a vendu son bien à Paris. Des biens qui deviennent donc de plus en plus rares.

En fait, pour trouver, il faut s’éloigner de Vendôme et compter plutôt sur des petits terrains. Et certains secteurs sont à privilégier. Les prix sont par exemple plus élevés vers Blois qu’au Nord de Vendôme. Là, des maisons en bon état avec trois chambres partent à 120.000 €, du côté de Mondoubleau. Mais «même dans ce secteur, les ventes s’accélèrent », note le directeur de l’agence Stéphane Plaza.

Quelques opportunités dans le Blésois

Le Blésois n’est pas en reste. La ville est attractive, avec son patrimoine et son environnement verdoyant. Dans le centre de Blois, Nestenn a vendu « un 2 pièces avec balcon à 90.000 €. La cliente vient de Paris un week-end par mois profiter de l’environnement. »

Si a priori le marché des résidences secondaires n’est pas du tout significatif dans la capitale du Loir-et-Cher, le côté Sologne et la vallée de la Cisse sont prisés. « La demande principale en résidences secondaires vient surtout de la région parisienne. Ce sont des gens qui ont souvent de la famille ici et veulent revenir aux sources. Ils viennent prendre l’air le week-end et les vacances», révèle Alexis Mars, agent commercial chez Nestenn à Blois. « Les secteurs les plus recherchés vont jusqu’à 15 kilomètres au sud de Blois et la vallée de la Cisse, en direction de Chaumont-sur-Loire. » 

Mais ici comme dans le vendômois, les biens sont rares. Alexis Mars a vendu une belle longère avec piscine et 9000 m² de terrain, à Chouzy sur Cisse, en bord de Loire, à 380.000 euros. « C’est parti tout de suite, sans négociation ». En moyenne dans le secteur, le budget se situe entre 200 et 300.000 pour une belle maison. « Cela peut aller de 150 à 700.00o euros s’il y a un projet de gîtes ou chambres d’hôtes. »

Pour des opportunités, l’agent commercial de Nestenn conseille de regarder du côté du Nord de Blois. Moins demandé, les biens y seront plus grands et moins chers.