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Prêt immobilier à Tours : ça redémarre !

Un prêt immobilier à Tours : c'est possible

Trouver un prêt immobilier à Tours comme ailleurs en France est devenu plus aisé depuis quelques semaines. Outre la baisse des taux d’intérêt, les banques ont assoupli leur conditions.

 

La production de crédit repart à la hausse en France. Avant la hausse des taux d’intérêt, en septembre 2021, elle était de 22,1 milliards. Au plus fort de la crise, en septembre 2023, elle est tombée à 9,2 milliards. Elle est remontée à 9,8 milliards en novembre 2023. 

Il y a un an, les clients tapaient à la porte des banques et voyaient souvent leur crédit refusé. Aujourd’hui, ce sont plutôt les acquéreurs potentiels qui manquent. Avec la stabilisation des taux directeurs, les banques ont retrouvé de la marge sur les crédits immobiliers et elles ont donc, de nouveau, intérêt à en produire. 

Reste que les conditions légales d’octroi de crédit sont encore très contraignantes. Le Haut Conseil à la Stabilité Financière (HCSF) est le maître des clés en la matière. Son objectif, c’est de faire en sorte que les ménages français ne s’endettent pas au-delà de leurs possibilités réelles. Cela pour éviter une crise financière comme celle des Subprimes, en 2008, qui avait mis le système bancaire à terre. 

Toujours le taux d’endettement maximal de 35 %

Depuis 2022, les prêts au-delà de 25 ans étaient devenus impossibles et le taux d’endettement maximal de 35 % est devenu indépassable, même avec un reste à vivre important. Sachant, bien sûr, que les crédits à la consommation s’ajoutent à celui que l’on contracte pour l’achat de son logement. 

La bonne nouvelle, c’est qu’au dernier trimestre 2023, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé vouloir lâcher un peu de lest pour rendre l’accès au crédit plus facile. Une annonce accompagnée de quelques mesures, certes timides, mais concrètes. 

Il y a, en premier lieu, la règle des 25 ans qui, comme on l’a vu, peut sauter si des travaux importants sont à financer. Mais il y a aussi un assouplissement important pour les personnes qui veulent contracter un prêt relais. Une solution courante quand on souhaite vendre un bien pour en acquérir un autre, plus conséquent. Désormais, si le prêt relais ne couvre pas plus de 80 % de la valeur du bien vendu, les intérêts ne seront plus pris en compte dans le calcul du taux d’effort (qui reste fixé à 35 %). 

L’autre assouplissement concerne les exceptions que les banques sont en mesure de faire, au cas par cas, dans l’octroi d’un prêt. Avant, elles ne pouvaient pas dépasser 20 % des dossiers sur un trimestre. Maintenant, le calcul se fait sur trois trimestres glissants, ce qui laisse nettement plus de latitude. 

Enfin, les banques pourraient bientôt être tenues de motiver un refus de prêt et l’acquéreur solvable pourrait demander un nouvel examen de sa demande.