Loir-et-Cher : Bilan immobilier 2022
- Par La Rédaction
- 06/12/2022
Immobilier 2022 en Loir-et-Cher : Le retour à la réalité
Quel est le bilan de l’année 2022 en Loir-et-Cher ? Pour sûr, cela n’aura pas été un long fleuve tranquille. Tout avait bien commencé, avec un premier semestre dans la lignée de l’année 2021. Le marché immobilier bénéficiait du courant qui l’avait porté depuis la fin de l’épisode covid. Durant les premiers mois de l’année, il était caractérisé par une offre rare et une demande soutenue. Les prix étant, donc, toujours orientés à la hausse.
A la fin de cette période, fin juin, la hausse sur un an flirtait avec les 8 % sur douze mois, selon le baromètre de la FNAIM. Le prix moyen au mètre carré était d’environ 1 500 € sur l’ensemble du département. Une moyenne qui, bien évidemment, cachait de fortes disparités. A Blois, les prix moyens se situaient alors entre 2 000 et 2 300 €, selon le type de produit. Dans des villes comme Romorantin ou Montrichard, on était plutôt autour de 1 500 €/m2.
Ralentissement depuis septembre
Tout a changé à partir de la rentrée de septembre. Dans un contexte d’inflation et de taux d’intérêt en hausse, la demande a commencé à fléchir. Pour en savoir plus sur cette conjoncture, lire notre analyse. Pendant ce temps-là, les vendeurs commençaient à revenir sur le marché. Tout cela, logiquement, a provoqué un début de ralentissement du marché. Un ralentissement qui se traduit dans le baromètre de la FNAIM : à fin octobre, la hausse sur douze mois n’est déjà plus que de 4,1 %.
Dès la rentrée, les professionnels analysaient l’évolution du marché. « Le marché commence à revenir à quelque chose de plus normal, les prix sont plus stables, et les délais de ventes un peu moins rapides », expliquait Aurélie Carpentier, dirigeante de Blois Immo, dans le magazine Les clés de l’Immo, édité par le groupe La Nouvelle République. Elle ajoutait : « Il y aura certainement une baisse des prix, peut-être pas tout de suite, mais dans les mois à venir, le temps que les vendeurs adaptent leurs propositions. »
La prévision n’a pas été démentie par les faits. Le marché en Loir-et-Cher ne s’est pas encore retourné, mais la progression des prix s’est bien arrêtée. Les délais de vente se rallongent un peu et le nombre de vente réalisées, s’il ne s’effondre pas, ralenti légèrement. Tous les éléments d’une accalmie que les professionnels préfèrent appeler un retour à la normale.
