Actualités Immobilier

Le marché de l’immobilier région Centre et Poitou

Marché immobilier : les régions Centre et Poitou à l'unisson de la France

Les prix des l’immobilier, comme l’activité du marché sont scrutés de près par La Fnaim. Cette fédération regroupe environ un tiers des agences immobilières en France. Elle dressait en début d’année, le bilan du marché immobilier en 2022 et dessinait les perspectives pour 2023. Voici ce qu’il faut retenir de cette enquête annuelle.

Un contexte perturbé

Le premier constat que dresse la Fédération nationale de l’immobilier c’est, bien sûr, le contexte inédit dans lequel s’est terminée l’année 2022 et commence l’année 2023. Une conjoncture marquée par la hausse des taux d’intérêts et les difficultés d’accès à l’emprunt liées notamment au taux d’usure. qui touche de nombreux candidats à l’accession, l’inflation qui fait son grand retour, la crise des matières première et de l’énergie qui se conjugue à la pénurie de main d’œuvre pour beaucoup d’entreprises du secteur. Un contexte qui, selon les mots du président de la Fnaim, Loïc Cantin, « appelle à avoir un nouveau regard, une nouvelle vision et à donner une nouvelle dimension à la politique du logement »

On se souvient que l’année 2021 avait été tout à fait exceptionnelle matière d’activité du marché immobilier. Avec 1,177 million de transactions réalisées, elle avait même été la meilleure année jamais enregistrée par la Fnaim. L’année 2022 est restée sur des volumes très forts, puisqu’elle devrait se solder avec 1,1 millions de ventes réalisées. 

Ralentissement du marché

Oui, mais le nombre des ventes est tout de même en baisse et, surtout, le mouvement d’érosion est continu depuis plusieurs mois. Cela constitue un élément nouveau et important. Le niveau de l’activité n’a rien d’alarmant en soi. On est bien loin, par exemple, du grand trou de 2009, où le nombre de transactions était deux fois inférieur. Pour autant, cette donnée traduit tout de même le ralentissement net du marché que les professionnels relèvent sur le terrain. 

La Fédération de l’immobilier estime que ce mouvement devrait se poursuivre au cours de l’année 2023. En effet, les causes économiques et géopolitiques qui ont conduit à cette baisse du nombre des transactions ont toutes les chances de rester d’actualité au cours de l’année qui vient. Ainsi, selon les hypothèses, la Fnaim table sur un nombre de transactions qui devrait se situer autour du million d’unités en 2023 ou même, légèrement en dessous si les taux d’intérêt devaient accélérer leur progression. 

Baisse des transactions en Centre-Val de Loire et Poitou

En 2022, le nombre de transactions est en recul sur presque tous les départements français. Pour ce qui concerne nos régions, seul l’Indre parvient à conserver son niveau d’activité. Le Loir-et-Cher, la Vienne et les Deux-Sèvres affichent un repli inférieur à 5 % tandis que l’Indre-et-Loire et le Maine-et-Loire, qui avaient connu les plus fortes hausses des prix de l’immobilier, accusent un effritement plus sensible, supérieur à 10 %. Pour rappel, en 2021, tous les départements affichaient un nombre de transactions en hausse et, pour l’immense majorité, une hausse comprise entre 15 et 20 %.

En chiffres

Il existe 30 000 agences immobilières ou administrateurs de bien qui ont au moins un salariés en France. Le secteur de l’immobilier emploie 200 000 personnes, dont 62 % de femmes. 62 % des transactions passent par un professionnel et les agences gèrent 35 % des locations vides du secteur privé. L’immobilier génère un chiffre d’affaires de 16,5 milliards d’euros, les deux tiers en transactions et le reste en administration de biens. 

Sources : : ACOSS, INSEE, CCI, IGEDD, ANIL, DARES, FNAIM.