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Le boom des villes moyennes

Le boom des villes moyennes profite au centre-ville d’Angers.

Le boom des villes moyennes : une chance pour nos régions.

Le boom des villes moyennes de se dément pas. Et pourtant, on le sait : les taux d’intérêt pour l’achat de biens immobiliers vont augmenter dans les mois qui viennent et la vigilance des banques devrait encore se renforcer. Explications.

2021 : année record

Avec 1,2 million d’actes signés, l’année 2021 a marqué un nouveau record pour le nombre de transactions dans l’ancien en France. Un mouvement qui s’est accompagné d’une nette hausse des prix. Mais une hausse inégale selon les zones géographiques, la taille des communes et le type de biens. Et le constat est clair : les villes moyennes et en particulier celles du grand ouest de la France, ont le vent en poupe.

En 2021, il y a eu 176 000 ventes de plus qu’en 2020 dans l’ancien en France. Et, selon la FNAIM, « cette augmentation du nombre de transactions est en grande partie due aux villes moyennes, aux périphéries des grandes villes ainsi qu’aux zones rurales où le nombre de transactions augmente. » 

Un constat qui se traduit tout naturellement au niveau des évolutions des prix. « Alors que c’est à Paris et dans son agglomération que l’on assistait à la hausse des prix la plus importante depuis plusieurs années, on assiste depuis 2020 à un retournement complet de cette tendance. Les prix dans la capitale stagnent alors que les grandes villes de Province décollent », précisait Jean-Marc Torrollion, président de la FNAIM en commentant les chiffres de l’année 2021.

+ 8,4 % en un an pour les 100 villes moyennes de France

Sur un an, à Paris, les prix sont restés globalement stables. Mais sur les 100 villes moyennes de France métropolitaine, la hausse s’affiche à 8,4 %. Seules les stations balnéaires font mieux, avec une hausse de plus de 12 %. Si l’on regarde sur deux ans, le constat est le même : les villes moyennes ont progressé de plus de 16 % contre 5,2 % pour la capitale. 

Une tendance totalement inverse à ce que l’on connaissait avant la crise sanitaire. En 2019, par exemple, les prix avaient progressé de 5,7 % à Paris, bien au-dessus de la moyenne nationale (3,9 %).

On le sait, la donne est en train de changer actuellement sur le marché de l’immobilier. Suivant la courbe de l’inflation, les taux d’intérêt commencent à remonter et les banques se montrent de plus en plus regardantes sur les conditions d’acceptation des prêts. Mais cela ne semble pas affecter le dynamisme des villes moyennes. « Post-covid, on a eu un formidable mouvement sur les communes rurales de France et sur les 100 premières villes moyennes de France, expliquait Jean-Marc Torrollion au micro de France Inter le 18 mai dernier. Les prix ont connu une très belle dynamique et les transactions ont connu également une dynamique exceptionnelle. Et le mouvement de se dément pas aujourd’hui. »

Le top des villes moyennes en France

En 2021, sur un an, voici le Top 5 des villes françaises où les prix de l’immobilier ont connu le plus gros boom : 

  1. Brest : +18,4 %
  2. La Rochelle : +14 %
  3. Nancy : +13,4 %
  4. Orléans : +13,2 %
  5. Angers : +12,7 %

Source FNAIM