Même s’il est moins soumis que d’autres aux variations conjoncturelles, le marché de l’immobilier de luxe avait marqué le pas au cours des derniers mois. Il donne, depuis quelques semaines, de vrais signes de rebond.
Il s’agit, bien évidemment, d’un marché particulier, qui ne se compte pas en mètres carrés, mais en valeur patrimoniale. La clientèle qui se positionne sur ces biens haut de gamme, souvent initiée, est à la recherche de calme et d’espace de vie intérieure comme extérieure, mais aussi d’histoire et de belles pierres.
Pour autant, le havre de paix rêvé par ces acquéreurs exigeants, ne doit pas être coupé du monde, loin de là. Ils doivent pouvoir se rendre à une réunion à Paris ou retrouver facilement leurs enfants à l’autre bout de la France.
Face à cette équation, qui peut être compliquée à résoudre, le rôle de l’agent immobilier est évidemment essentiel. Une demeure historique, un château, souvent détenus par une même famille depuis des générations, cela doit se comprendre et se respecter. D’autant que ces bâtisses chargées d’histoire sont aussi, souvent, au cœur de domaines agricoles ou forestiers, qui imposent une gestion rigoureuse. Le professionnel n’est alors, plus seulement un agent immobilier, mais un accompagnateur de projet pour le futur acquéreur. Son rôle est de vendre, bien sûr, mais surtout de transmettre ce qui correspond aux plus belles pièces de notre patrimoine bâti régional.
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