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Immobilier des Deux-Sèvres, toujours dynamique

Un marché immobilier dynamique avant la pandémie

Si certains départements ont vu les prix et les demandes s’envoler avec l’année 2020 et la covid-19, provoquant une forte tension du marché, les Deux-Sèvres ont en réalité poursuivi une dynamisation entamée bien avant la pandémie. A Ervault, Niort, Bressuire, Parthenay ou Thouars, le constat est le même : depuis deux ans on observe des prix qui augmentent doucement mais sûrement, et un marché qui se tend.

Investisseurs : le boom est-il passé ?

C’est dès 2019 que les investisseurs parisiens, bordelais ou nantais se sont tournés vers le marché du 79, et notamment le Niortais. « L’arrivée des investisseurs parisiens a été énorme sur la fin 2019 et le début 2020, mais ils ont ensuite disparu, en partie du fait des contraintes des couvre-feu qui compliquent les déplacements et les visites » selon Julien Joly. « Dès qu’un marché se tend, cela renforce l’accession à la propriété, les prix des loyers augmentent, et le marché devient donc plus attractif pour les investisseurs » explique le même agent. Cet intérêt se concentre surtout sur Niort et sa première couronne, et en nord Deux-Sèvres la tendance est aussi présente. Ainsi, à Bressuire et Thouars, les prix grimpent et le marché se tend, mais depuis déjà deux ans : « il y a une euphorie sur le marché immobilier pour les investisseurs, car les prix de Thouars avaient baissé avec la crise, mais on voit une remontée depuis deux ans avec des investisseurs de Nantes, Paris ou Bordeaux, qui profitent des prix bas, ce qui leur assure une bonne rentabilité » analyse Emilie Mahiet pour Square Habitat.

« Le marché est plus dynamique, mais ce n’est pas non plus une ruée vers l’or, il ne faut pas exagérer. Et surtout : cette nouvelle dynamique a démarré avant le confinement de 2020, qui a joué un rôle d’accélérateur pour l’immobilier comme pour d’autres secteurs professionnels » relativise Virgile Taudière, directeur d’un réseau de sept agences Laforêt Immobilier dans le Nord Deux-Sèvres.

A Niort, vers le sud du département, Julien Joly dresse le même constat pour son agence L’immobilier de l’Orangerie : « il y a maintenant plus de demandes que d’offres, donc cela renforce le marché, et les confinements ont été un facteur de dynamisme indéniable, surtout pour les régions de province comme la nôtre, qui peuvent attirer des clients quittant les très grandes villes ». Mais cette volonté de s’installer dans le Niortais pour travailler à Bordeaux, Nantes ou Paris n’est pas née du confinement : c’est la ligne LGV Paris-Bordeaux qui a été un vrai déclencheur de ces nouvelles installations, couplée à la politique de rénovation et de développement de la ville de Niort.

Investisseurs : le boom est-il passé ?

C’est dès 2019 que les investisseurs parisiens, bordelais ou nantais se sont tournés vers le marché du 79, et notamment le Niortais. « L’arrivée des investisseurs parisiens a été énorme sur la fin 2019 et le début 2020, mais ils ont ensuite disparu, en partie du fait des contraintes des couvre-feu qui compliquent les déplacements et les visites » selon Julien Joly. « Dès qu’un marché se tend, cela renforce l’accession à la propriété, les prix des loyers augmentent, et le marché devient donc plus attractif pour les investisseurs » explique le même agent. Cet intérêt se concentre surtout sur Niort et sa première couronne, et en nord Deux-Sèvres la tendance est aussi présente. Ainsi, à Bressuire et Thouars, les prix grimpent et le marché se tend, mais depuis déjà deux ans : « il y a une euphorie sur le marché immobilier pour les investisseurs, car les prix de Thouars avaient baissé avec la crise, mais on voit une remontée depuis deux ans avec des investisseurs de Nantes, Paris ou Bordeaux, qui profitent des prix bas, ce qui leur assure une bonne rentabilité » analyse Emilie Mahiet pour Square Habitat.

Paradis vert pour citadins : attention aux généralités

Beaucoup d’appels depuis mai 2020, mais combien de curieux ont sauté le pas de l’achat ? Pour Virgile Taudière, « on a eu beaucoup plus de coups de fil, mais pas forcément de transformation. Ces achats par des Parisiens ou autres citadins venant de l’extérieur du département doivent représenter tout au plus 5% de nos ventes ». Les demandes se sont également vite estompées sur le secteur Thouars/Bressuire, où les prises de contact ne se sont pas toutes transformées en actes d’achat.

Le vrai effet covid ne serait-il pas tout simplement la rapidité accrue des transactions ? Il n’est plus rare de voir une maison vendue avant même que l’annonce soit publiée par un agent immobilier : lorsqu’un bien correspond aux critères d’un de ses acquéreurs potentiels, il le lui propose en avant-première. Nos interlocuteurs vous conseillent donc, fort logiquement, de faire appel aux professionnels !