2e trimestre 2021 : prix de l’immobilier

L’Insee vient de publier les indices Notaires-Insee des prix des logements anciens pour le 2e trimestre 2021. Et une chose est sûre : du côté des prix de l’immobilier, l’année 2021 est hors-norme !

Maison vs. appartement

La hausse des prix de l’immobilier pour les logements anciens continue, avec +1,6% par rapport au premier trimestre 2021. La hausse reste donc forte (au 1er trimestre elle était de +1,2%). Sur une année, on arrive à une hausse globale de +5,9%.

Mais ce bilan est à nuancer. Là où habituellement ce sont les appartements qui connaissent la plus forte hausse, ce sont aujourd’hui les maisons qui voient leurs prix augmenter plus rapidement. Ainsi, la hausse des prix pour les maisons est de +6,9% en un an, contre +4,6% pour les appartements. Une dynamique qui n’avait pas été observée depuis 2016.

Province vs. région parisienne

Enfin, une tendance nouvelle se confirme depuis plusieurs mois : c’est désormais la province qui est moteur de ces augmentations. Ainsi, en Ile-de-France, le prix des logements anciens reste à peu près stable. Au 2e trimestre, l’augmentation sur une année n’était que de +3,1%. En province, on atteint en revanche +7,0% sur un an. Une différence notable qui s’explique en partie par les dynamiques initiées avec la pandémie. Recherche de biens avec extérieur, hors des grands centres urbains comme Paris, Lyon ou Bordeaux, peuvent expliquer cette tendance partie pour durer.

Les notaires se veulent cependant rassurant pour le marché parisien : si les prix de l’immobilier y restent stables, l’effondrement n’est pas à craindre. Quant à « l’exode urbain », le notaire Frédéric Violeau (interviewé par France Inter) nuance l’expression : le phénomène de sortie des centres-villes existe, mais seuls 6000 français ont acheté en-dehors de leurs départements d’origine. Mais cela n’empêche pas d’envisager l’achat d’une résidence secondaire !