On le sait, Angers figure parmi les villes qui ont vu leur prix de l’immobilier le plus progresser entre 2020 et 2022. Situation géographique stratégique, bonne qualité de vie, dynamisme culturel et économique, on connaît les raisons de cette envolée post-covid. Mais aujourd’hui, la donne n’est plus du tout la même. La demande s’est nettement tassée et la correction sur les prix, surtout sur les maisons individuelles, est sensible. Selon les sources, elle est de l’ordre de 6 à 10 % sur les trois dernières années. Compte tenu des réelles qualité de ce marché qui n’inspire aucune inquiétude sur le long terme, il est sans doute temps pour les acquéreurs qui le peuvent de s’intéresser aux secteurs les plus prisés, Belle-Beille ou La Doutre par exemple, où les biens sont actuellement plus accessibles. Un marché qui reste cependant élevé, avec une moyenne de 3 200 €/m2, tous secteurs et types de biens confondus.
Porte d’entrée départementale vers la Vendée, la ville de Cholet affiche des tarifs bien inférieurs. On se situe, ici, à environ 2 200 €/m2 pour une maison individuelle dans l’ancien. Un peu moins marqué qu’à Angers, le mouvement des prix à la baisse est également présent, de l’ordre de -5 % en trois ans. Là encore, l’investissement dans la pierre a toutes les chances de s’avérer payant car les fondamentaux du marché restent très porteurs.
La situation est un peu différente à Saumur. Le marché se situe à un niveau en dessous, puisque la moyenne au mètre carré ne dépasse pas la barre fatidique des 2 000 €. Même si les maisons sont un peu plus chères (autour de 2 100 €/m2), le secteur reste accessible. Ici, si baisse des prix il y a, elle est beaucoup plus récente et, surtout, nettement moins prononcée. Sur les deux dernières années, les prix affichent toujours un solde positif, de 3 % environ.
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