Poitiers Immobilier

Poitiers : l’immobilier en 2022

Immobilier à Poitiers en 2022 : le marché sur un plateau

A Poitiers et dans le département de la Vienne, bilan du marché de l’immobilier en 2022

Le marché immobilier à Poitiers, comme dans tout le département de la Vienne, a connu deux moments bien différents en 2022. Une tendance que l’on retrouve d’ailleurs au niveau national. L’année a commencé sur les bases de l’année 2021. La demande restait très forte, sur l’ensemble des biens et sur tous les secteurs géographiques. Avec une tension particulière sur Poitiers et ses quartiers les plus prisés comme Le Plateau ou, par exemple, la commune mitoyenne de Mignaloux-Beauvoir. En face, l’offre restait faible. Les prix, donc, poursuivaient la course en avant qu’ils avaient entamée dès la sortie de la crise liée au covid. Tout cela a conduit le marché à des niveaux de prix élevés. A fin juillet, selon l’indicateur de la Fnaim, le prix moyen au mètre carré s’élevait à environ 2 300 €/m2 à Poitiers, en hausse de 7,7 % sur un an et de plus de 40 % sur cinq ans. Une moyenne qui atteignait même la barres des 2 500 €/m2 pour les maisons.  Sur l’ensemble du département, nous étions à un peu moins de 1 600 €/m2. Une  progression de 8,8 % sur un an.

Depuis septembre : le statu quo

Mais, à partir de l’été et plus encore à la rentrée de septembre, la demande a commencé à se raréfier. La faute, bien sûr, à des taux d’intérêt qui sont repartis à la hausse. Cela a mis  fin à une longue période « d’argent (presque) gratuit ». La tendance a été renforcée par les changements dans les conditions d’attribution des taux bancaires. Selon les professionnels, cela a conduit à une très forte augmentation des refus de prêts, à hauteur de 40 à 50 % des dossiers. Et puis, bien sûr, la situation économique et géopolitique globale a instauré un climat de prudence et d’attentisme sur le marché. Une posture qui concerne aussi bien les acheteurs que les vendeurs.

Moins de biens à vendre sur le marché, mais aussi moins d’acheteurs potentiels, cela a conduit, à partir de l’automne, à une baisse sensible du nombre de compromis signés et à une stabilisation des prix qui semblent avoir atteint leur plateau. Pour preuve, les prix moyens au mètre carré sont, dans le baromètre de novembre de la Fnaim, à quelques décimales près, au même niveau que celui enregistré au début de l’été. Sur douze moins glissant, en novembre, la hausse des prix à Poitiers n’était plus que de 6,5 %, très en dessous, donc, des progressions que l’on avait pu constater au cours des deux années précédentes, à deux chiffres.