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Rentrée : le marché immobilier dans l’Indre

Marché immobilier dans l'Indre : une rentrée au ralenti

Au printemps et à l’été, le marché de l’immobilier dans l’Indre avait montré des premiers signes de faiblesse. En cette rentrée 2023, le mouvement de ralentissement semble se confirmer.

 

Les signes du ralentissement du marché immobilier dans l’Indre étaient déjà présents dès l’été dernier. Le premier symptôme en était un ralentissement du nombre des transactions. Selon le baromètre de la Fnaim, il était réel dès le mois de juillet, mais il restait dans des proportions mesurée : -3,6 % sur un an. A noter tout de même que ce pourcentage s’appliquait à une valeur déjà faible et que le nombre de ventes annuelles dépassait à peine les 4 000 unités sur les agences affiliées dans le département.

Les prix, eux, avaient également amorcé leur décrochage. En juillet, le baromètre de la Fnaim estimait le prix moyen du mètre carré dans l’Indre à 1060 €, en baisse de 1,7 % sur trois mois. La progression annuelle n’affichait plus que 2,5 %, bien loin des valeurs à deux chiffres de ces dernières années.

Ajustement par les prix

Le mouvement, en cette rentrée, est le même mais en plus accentué. Les professionnels estiment entre 25 et 30 % la diminution du nombre de transactions sur le mois de septembre. Ce repli est encore plus net dans les zones urbaines, qui sont celles où les prix avaient le plus augmenté au cours de la période précédente. Quant aux prix, justement, ils continuent à se niveler par le bas, mais de façon assez lente. La baisse est estimée, dans l’Indre comme dans le reste de la France, à environ 5 % dans les zones urbaines et 10 % dans les secteurs ruraux, ce qui est peu par rapport à la perte de pouvoir d’achat enregistrée par les candidats à l’accession. Il faut bien comprendre qu’un point de taux d’intérêt en plus sur un emprunt, c’est presque 10 % de budget en moins pour l’acquéreur. Or, les taux ont augmenté de plus de 3 % en un an. 

De nombreux professionnels notent que les vendeurs ont encore du mal à assimiler le retournement du marché. Poussés par l’euphorie des deux dernières années, ils anticipent encore de très belles plus-values à la revente de leur bien. Quant au fantasme du Parisien qui aurait un « coup de cœur » sur leur bien, il demeure très présent. Mais, dans la réalité, cela n’existe plus. L’exode massif des Franciliens vers les départements comme celui de l’Indre s’est tari. Le marché est plus local que lors de la période précédente et les acheteurs venus d’une autre région n’oublient pas de se renseigner sur la réalité du marché.