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Où en est le marché immobilier à Niort ?

Marché Immobilier à Niort : des signes de rebond

Le marché immobilier à Niort frémit un peu, comme partout en France, en ce début d’année. Toujours assez attractive par rapport à des villes voisins, la préfecture des Deux-Sèvres a de beaux atouts à faire valoir.

Le marché immobilier à Niort a toujours été un peu atypique dans la région. Compte tenu de la présence des mutuelles et des différentes sociétés de service qui vont avec, le niveau des prix a toujours été un peu faible. A la suite de la crise du covid, les tarifs sont nettement remontés. Selon le baromètre de la Fnaim, la hausse s’élève à près de 36 % sur les cinq dernières années.

Une progression, cependant, qui ne fait pas figure d’exception sur le territoire national. Mais, à la différence de beaucoup de secteurs, les prix ne connaissent pas de réelle baisse depuis que le marché s’est nettement ralenti en 2023. Sur un an, la Fnaim enregistre une progression très légère, mais progression tout de même, de 0,9 %. Et même sur les trois derniers mois, le prix se maintiennent (+0,2 %). Par comparaison, ils sont à la baisse à Poitiers (-1,1 %), à Tours (-1,5 %) comme à Cholet (-3,3 %). 

Cependant, tous les quartiers et tous les types de biens ne sont pas logés à la même enseigne. Si, globalement, le prix moyen au mètre carré reste inférieur à 2 000 € à Niort, de fortes disparités sont visibles. 

Des maisons au-delà des 500 000 €

Un appartement de standing dans l’hyper-centre, avec ses 175 m2, en duplex avec un bon DPE était récemment proposé à la vente pour 385 000 €. Une belle enveloppe qui n’est pas si exceptionnelle ici. Une belle demeure de caractère et bien rénovée, dans le centre-ville, peut facilement se négocier au-delà de la barre des 500 000 €. Pour ce type de bien ou ceux situés dans la catégorie juste en-dessous, entre 300 000 et 500 000 €, correctement situés, avec de belles prestations et en bon état, la demande est toujours au rendez-vous et les prix ne baissent qu’à la marge.

La situation est plus contrastée pour les quartiers moins prisés ou les biens qui nécessitent d’importants travaux. Là, en effet, pour avoir une chance de vendre leur bien, les propriétaires sont amenés à prendre en compte les évolutions du marché. Ils doivent parfois accepter des baisses de l’ordre de 10 à 15 %. 

Quoi qu’il en soit, ici comme ailleurs, les professionnels ressentent les premiers signes d’une embellie depuis le début de l’année. Impossible encore d’en quantifier les effets ni même de la lire dans les chiffres. Mais le vent semble plus favorable. Si les taux d’intérêt continuent à s’assagir, si les vendeurs poursuivent leur chemin vers la raison, le nombre de transactions devrait repartir doucement sur ce marché qui reste sain et porteur.