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DPE à Angers, où en est-on ?

Angers, quels sont les DPE les plus nombreux ?

Où en est-on sur le front des DPE à Angers et dans le Maine-et-Loire ? Y a-t-il plus de passoires énergétiques dans le département qu’ailleurs en France. Selon les données de l’Ademe, l’Anjou et sa capitale sont plutôt de bons élèves.

 

La ville d’Angers et, plus généralement le département de Maine-et-Loire, sont très attractifs sur le plan du marché immobilier. Mais qu’en est-il de la situation sur le front du DPE ? Pour savoir où se situe le département par rapport à l’ensemble du territoire métropolitain, il faut se pencher en détail sur l’observatoire proposé par l’Ademe. 

Les bons élèves de la performance énergétique se trouvent dans les trois premières classes de DPE : A, B et C. Elles représentent 41 % des DPE en France, avec une nette domination des classes C, 32 % à elles seules. Le département du Maine-et-Loire fait un peu mieux, avec 44 % de classes A, B ou C et, en plus, une proportion plus importante de classes A et B, 13 % à elles deux. La ville d’Angers fait mieux encore, puisqu’elle totalise 49 % de très bons élèves. Un logement sur deux a donc déjà atteint le niveau requis par la loi Climat et Résilience. Une très belle performance. 

29 % de DPE D en Maine-et-Loire

La catégorie D sera, à termes, la plus basse tolérée, même si elle n’est pas concernée par les mesures d’interdiction de location. En France, elle représente 30 % des DPE. Le chiffre est équivalent en Maine-et-Loire et à Angers (29 %). 

Les choses se compliquent, naturellement, pour les logements qui portent une étiquette E. L’horizon peut paraître lointain, mais il ne l’est pas tant que ça. En 2034, ces biens ne pourront plus être proposés à la location. Les propriétaires-bailleurs ont donc dix ans pour les mettre à niveau. Ces logements représentent 16 % du parc immobilier sur l’ensemble du département et 14 % à Angers. Au niveau national, on est à 18 %.

8 % de passoires énergétiques à Angers 

C’est pour les logements classés F ou G que la situation est réellement critique. Ensemble, ces deux classes sont regroupées sous le qualificatif de « passoires énergétiques » que l’État fait tout pour éliminer. Cela passe par une interdiction de location dès 2025 pour les logements classés G et en 2028, c’est-à-dire demain, pour ceux classés F. En France, on compte 5 % de logements en G et 7 % en F. C’est mieux dans le Maine-et-Loire, avec seulement 10 % de passoires énergétiques (6 % en F et 4 % en G) et mieux encore à Angers, avec 8 % de passoires (5 % en F et 3 % en G). 

Notons que Cholet fait encore mieux que la ville préfecture, avec seulement 7 % de passoires énergétiques, dont seulement 2 % de classes G. Dans cette ville, les classements moyens (C et D) représentent 70 % du parc.

C’est nettement moins bon à Saumur, où l’on recense 17 % de passoires énergétiques, 10 % de F et 7 % de G.