La première dépense du vendeur, avant même de mettre son bien en vente, ce sont les très nombreux diagnostics obligatoires à fournir. Il y a le DPE, bien sûr, mais pas seulement. Il y a ceux concernant la présence de plomb, d’amiante, de termites, l’état des nuisances liées au bruit, de l’installation du gaz ou électrique, de l’assainissement ou des risques naturels. On regroupe tous ces documents dans le Dossier de Diagnostic Technique (DDT). Il faut compter entre 200 et 800 € pour l’ensemble, en fonction de la situation particulière du bien et de sa superficie. Vous pouvez, bien sûr, faire jouer la concurrence pour limiter le poids de cette dépense, mais attention tout de même à bien vérifier les références du professionnel que vous allez choisir. Les quelques dizaines d’euros que vous pourrez économiser ne pèsent pas bien lourd sur l’ensemble de l’opération.
Viennent ensuite les frais d’agence. Ils servent évidemment à payer le professionnel à qui l’on confie la vente de son logement. Elles couvrent la rémunération de la personne pour le temps passé lors de l’opération. Cela commence par la prise des photos et la rédaction de l’annonce. Puis, il y a les réponses aux acquéreurs intéressées, la vérification de leur profil, les visites, la collecte et la rédaction des différents documents (diagnostics, compromis…) et, bien-sûr, les comptes-rendus effectués auprès du vendeur. Ces sommes comprennent aussi une participation aux frais fixes de la structure (loyer, téléphone, assurances, taxes…), qu’il s’agisse d’une agence, d’un office notarial ou d’un agent commercial indépendant. Elles servent également à financer les frais de publicité.
Pour tout cela, il faut compter entre 3 et 10 % du prix du bien avec, généralement, un tarif dégressif à mesure que le prix de vente augmente. Mais, la moyenne se situe entre 4 et 5 %. La commission peut aussi prendre la forme d’un forfait. Dans tous les cas, le professionnel fixe librement ces frais et on peut faire jouer la concurrence. Globalement, plus le marché est tendu, plus les agences ont du mal à rentrer des mandats de vente et plus la possibilité de négociation est importante. Cela s’équilibre puisque, dans ce contexte, le professionnel aura sans doute moins de mal à trouver un acquéreur. Quoi qu’il en soit, les frais d’agence doivent être clairement affichés et connus de tous. Notez qu’il est également possible de demander une réduction sur cette dépense quand le bien n’est finalement pas vendu au prix convenu lors de la prise de mandat.
Dans la plupart des cas, c’est le vendeur qui paie les frais d’agence. Mais, dans les faits, ils sont le plus souvent intégrés au prix de vente qui est alors affiché en Frais d’Agence Inclus (FAI).
La rémunération perçue par le professionnel qui assure la commercialisation d’un bien immobilier n’entre pas dans le prix de ce bien. Autrement dit, les frais d’agence n’entrent pas dans le calcul des frais de notaire. Ne l’oubliez pas au moment de l’estimation des frais que vous pourrez calculer.
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