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Les étapes d’un audit énergétique

Les étapes d'un audit énergétique : Préparez la visite

Avant la venue de l’auditeur, vous pouvez commencer à regrouper tous les documents qui vont l’aider dans son travail. Pour la plupart, ils ne sont pas obligatoires, mais plus le professionnel aura de données et plus l’audit sera précis. Voici quelques-uns des documents dont il pourrait avoir besoin : 

– Le dernier DPE établi et, si possible, les DPE antérieurs, avec leurs annexes.

– Les différents diagnostics techniques

– Des photos du logement avant d’éventuels travaux que vous auriez réalisés. Des photos prises pendant les travaux. Attention, il faut que le bien soit reconnaissable pour que les photos soient utilisables dans le cadre de l’audit.

– Le cahier des charges des travaux effectués

– Tous les plans d’exécution d’architecte qui concernent le logement et plus généralement, tous les plans (de masse ou de situation).

– Les factures ou les bordereaux de livraison concernant les anciens travaux dans le logement. Là encore, elles doivent mentionner le nom du propriétaire ou l’adresse du bien.

– Les notices d’entretien et les contrats de maintenance de vos installations de chauffage et d’eau chaude, mais aussi de climatisation ou de ventilation.

– Un justificatif de la surface habitable

 

Un audit énergétique se déroule en trois étapes principales. 

 

  1. La visite

Le diagnostiqueur effectue une visite des lieux, en présence du propriétaire ou de son mandataire. C’est une étape obligatoire qui ne peut pas être sous-traitée. Cette visite sert à  recueillir les relevés de consommation ou à les déterminer en se basant sur les températures de consigne (thermostats), les scénarios d’occupation, le climat ou encore la performance énergétique du bâtiment.

Lors de cette visite, il analyse également la configuration de l’espace, en prenant en compte l’ancienneté du bâti, les différents types de matériaux, les diverses rénovations qui ont été réalisées au fil des années. Il recense toutes informations utiles sur le lieu et ses occupants : les habitudes d’utilisation des systèmes de chauffage et d’eau chaude, le nombre de personnes qui vivent dans le logement… C’est le moment pour le professionnel de se renseigner également sur le ressenti des habitants concernant le confort énergétique du logement et de repérer les traces d’humidité ou d’infiltration visibles.

 

  1. Les relevés sur site

Ensuite, toujours sur site, le diagnostiqueur effectue tous les relevés techniques utiles concernant la nature et l’état de l’enveloppe de tous les équipements et des diverses installations. Il effectue des relevés précis dans tous les espaces du logement. 

 

  1. Le rapport

Revenu à son bureau, le diagnostiqueur interprète les données qu’il a recueillies sur site. Grâce aux données qu’il a recueillies, aux différentes mesures et aussi aux différents documents qui lui ont été communiqués (plans, photographies, factures des travaux réalisés, les différents diagnostics techniques…), il estime les consommations énergétiques et les émissions de gaz à effet de serre associées. Il cherche également les éventuelles anomalies de consommation pour déterminer les points défectueux des installations thermiques. 

Une fois tout cela effectué, l’auditeur propose entre deux et trois scénarios comprenant des actions à mener pour améliorer la performance énergétique du logement. Les travaux sont chiffrés et tout doit être vérifié. Il n’y a pas d’hypothèses. Enfin, l’auditeur dresse un bilan des gains énergétiques obtenus et évalue les économies qui pourront être réalisées. 

Contrainte oui, mais…

Bien sûr, l’audit énergétique est une nouvelle contrainte qui vient s’ajouter pour les personnes qui veulent vendre un bien immobilier. Bien sûr, il engendre des coûts supplémentaires. Mais l’audit est aussi la première étape pour une rénovation énergétique réussie. Une façon, par exemple, de ne pas se perdre dans des travaux inutiles mais d’investir là où il y a réellement des gains à aller chercher.