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Le neuf : des économies à long terme

Immobilier neuf, de vraies économies

Dans le neuf, il n’y a pas de travaux à prévoir et les factures d’énergie seront bien plus faibles que dans un logement ancien. Les économies sur le long terme compensent largement le différentiel sur le prix de vente.

 

Dans l’ancien, il y a très souvent des travaux à prévoir et à financer. Cela vient en plus de l’acquisition du bien en lui-même. Parfois, il ne s’agit que d’un peu de déco. Mais parfois, il faut engager des actions plus lourdes qui peuvent être très onéreuses. Surtout dans le contexte actuel où les travaux sont devenus très chers. Cela peut nettement alourdir le budget global de l’opération. 

Acheter dans le neuf c’est également se prémunir contre toutes les mauvaises surprises liées à son logement pendant, au moins, les dix premières années qui suivent l’achat.

Une canalisation qui lâche, des huisseries qui vieillissent… Ces éléments n’ont pas forcément été prévus au moment de l’achat et, quand ils se produisent, ils pèsent sur le budget et d’autant plus quand il y a un emprunt à rembourser.

Dans le neuf, si un équipement ou un élément de la construction s’avère défaillant, il existe des possibilités de recours. Les malfaçons sont garanties pendant toute la première année. Tous les équipements (radiateurs, volets roulants, portes…) sont garantis pendant deux ans. La garantie décennale, elle, couvre pendant dix ans tout ce qui concerne la construction en elle-même, des murs à la toiture. 

Des économies, tous les mois…

Depuis plusieurs années, des normes de plus en plus strictes s’appliquent aux constructions neuves. Si le permis de construire de votre logement neuf a été déposé après le 1er janvier 2022, il est soumis à ce que l’on appelle la RE2020. Cette norme qui prend la suite de la RT2012 a été conçue pour répondre aux enjeux environnementaux liés au logement. Ce secteur, selon le ministère de la transition énergétique, représente 43 % de la consommation d’énergie en France et 23 % du total des émissions de gaz à effet de serre. 

Avec cette nouvelle norme, l’objectif n’est plus seulement de produire des logements à basse consommation, mais bien des logements qui consomment moins d’énergie qu’ils n’en produisent. Aux systèmes de production d’énergie à forte performance énergétique, s’associent des équipements pour capter l’énergie solaire. On consomme moins et, en plus, on peut revendre ou utiliser une partie de l’énergie que l’on produit soi-même. C’est un avantage financier considérable. Un logement qui a été construit en respectant la RE2020, comme c’est le cas, donc, de tous les logements construits depuis 2022, est automatiquement classé en A ou en A+. Pour une maison ou un appartement en catégorie A, cela représente un coût annuel de 324 €. La facture s’élève à 2 160 € pour le même bien en catégorie D. 

Moins de 15 ans pour rentabiliser

Si nous reprenons notre exemple d’un bien acheté 200 000 €, la surcote de 20 % sur le neuf représente 40 000 €. On économise, comme on l’a vu, 10 000 € sur les frais de notaire. L’économie de taxe foncière est évidemment très variable selon la superficie et la commune concernée. On peut l’évaluer entre 3 000 et 5 000 euros sur deux ans. Reste environ 25 000 €. En économisant un peu plus de 2 000 € par an en énergie, il faudra moins de 15 ans pour rattraper totalement et mécaniquement le différentiel de prix. 

Notons par ailleurs que l’application de la norme RE2020 est responsable, selon la fédération nationale des promoteurs immobiliers, d’une augmentation des coûts de construction de l’ordre de 10 %.

Quels sont les coûts réels ?

On le voit, mettre face à face les prix de vente dans l’ancien et dans le neuf ne suffit pas à comparer le coût réel d’un investissement dans un cas et dans l’autre. Grâce à des bonus fiscaux et, surtout, aux économies d’énergie et de travaux réalisées, le neuf peut, après quelques années, s’avérer au moins aussi compétitif que l’ancien.