Ce que l’on constate, c’est que les gens commencent leurs recherches de plus en plus tôt. Pour un logement à la rentrée, il est prudent de s’y prendre dès le mois de mai ou juin pour être sûr de trouver quelque chose. Actuellement, il y a moins de personnes qui sont en capacité d’acheter et donc moins de logements en location qui se libèrent. Et puis, il y a bien sûr, les exigences liées au DPE. Aujourd’hui, on en ressent peu les effets, mais dans quelques années, tous les logements mal classés et qui n’auront pas fait l’objet de travaux vont sortir du marché locatif. Dans le centre-ville de Poitiers, par exemple, il y a beaucoup de locations dans des immeubles anciens, dont beaucoup sont classés E. En 2034, ils ne pourront plus être loués et cela pourrait accentuer la tension sur le marché.
Cette année, ils sont restés globalement stables, au contraire des années précédentes qui avaient connu des augmentations non négligeables. Pour un studio, on est autour des 350/400 € dans le centre-ville de Poitiers. Pour un T2, ce sera plutôt autour des 500/550 €. Mais cela peut monter bien plus haut pour les appartements les plus vastes, surtout s’ils disposent d’un parking et/ou d’un balcon.
Le plateau, l’hyper centre-ville, cela reste la demande la plus fréquente. L’été, nous avons davantage de recherche de studio ou de T2, généralement pour des étudiants. Et puis, il y a une tension sur les grands logements, surtout dans des résidences avec ascenseur ou parking, qui sont très rares en centre-ville. Nous rencontrons également des séniors qui vendent leur maison à l’extérieur pour s’installer en ville et avoir moins d’entretien et les commerces à proximité. Il y a aussi des personnes qui ont simplement besoin d’un pied-à-terre et qui vont se diriger vers un meublé. Et puis, il y a une demande pour les petites maisons avec un petit extérieur, dans les communes limitrophes. Mais ce sont des biens rares en location. Ils partent assez vite.
En été, en effet, il peut y avoir plusieurs personnes sur le même bien. Cela peut être plus compliqué qu’avant pour un étudiant de se loger. Mais le marché n’a rien de comparable avec ce que l’on peut voir dans les grandes villes comme Bordeaux ou Paris, par exemple. Le marché reste plutôt sain par rapport à beaucoup d’autres.
La lettre du classement DPE fait peur aux propriétaires. Mais, bien souvent, des petits travaux assez simples peuvent l’améliorer. Changer un ballon d’eau chaude surdimensionné, remplacer un radiateur ou changer une VMC, cela peut suffire à gagner une lettre. Et puis, il faut savoir que les biens situés dans des bâtiments classés ou répertoriés sont exemptés de DPE. Or il y en a beaucoup dans les centres-villes historiques comme à Poitiers.
Vous serez notifié par mail lorsque de nouvelles annonces correspondront à vos critères de recherche.