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Le marché immobilier en Touraine

Le marché de l'immobilier en Touraine : on se calme !

Quel est l’état du marché immobilier en Touraine ? Le ralentissement que l’on constate partout en France existe également à Tours et dans le département d’Indre-et-Loire.

 

Les  chiffres du baromètre mensuel publiés par la Fnaim sont sans appel. Le marché de l’immobilier à Tours et en Indre-et-Loire marque très nettement le pas comme c’est le cas sur l’ensemble du territoire national. Entre juin 2021 et juin 2022, 2 947 ventes avaient été réalisées à Tours. Un chiffre qui est tombé à 2 711 entre juin 2022 et juin 2023. Soit une baisse de l’ordre de 8 % en volume. Le constat est le même, et dans les mêmes proportions si l’on considère l’ensemble du département. 

En ce qui concerne les prix, la tendance est la même, mais elle elle est moins lisible dans les chiffres, justement parce que le nombre de transaction diminue. En clair, plutôt que de vendre en-dessous du prix qu’il souhaitent, de nombreux acquéreurs préfèrent ne pas vendre du tout et se placent en situation d’attente. Pour autant, le prix au mètre carré à Tours affiche déjà une réelle décote. Il s’affichait à 3 224 €/m2, toujours selon le baromètre de la Fnaim, en juin 2022. Il est redescendu à 3 086 €/m2.

L’exception Amboise

Au niveau départemental, la baisse n’est pas significative. Les prix, en dehors de l’agglomération tourangelle, partaient de moins haut et ont donc été moins affectés. En revanche, le blocage du marché par la diminution de l’activité y est nettement plus marqué. En clair et pour schématiser, les prix ne baissent pas, mais il n’y a plus beaucoup de ventes. Les secteurs qui accueillaient largement les primo-accédants (rural à rénover, deuxième couronne…) sont particulièrement touchés. Cette clientèle, en effet, est désormais quasiment exclue du marché. Quelques secteurs particulièrement prisés, comme Amboise par exemple, font exception et continuent à connaître un bon niveau d’activité.  

Selon les professionnels, les seuls biens qui continuent à se vendre assez rapidement, à condition que les vendeurs acceptent la nouvelle donne du marché en termes de prix, sont les produits en très bon état, habitables sans travaux et bénéficiant d’un bon DPE. Les acheteurs potentiels peinent désormais à franchir le pas sur des biens qui demandent d’importants travaux et encore plus si le DPE est en F ou G. La faute, bien sûr, à la hausse du prix de la construction et à la difficulté à trouver des entreprises disponibles. 

Le haut du marché, au-delà des 350 000 euros, se maintient mieux que le reste. Cela est dû au fait qu’il s’adresse à une clientèle qui dispose souvent d’un apport et qui est moins dépendante de l’emprunt.