Blois Loir-et-Cher

Le marché immobilier en Loir-et-Cher

Marché immobilier en Loir-et-Cher : le plafond est atteint !

Boosté par la proximité avec la région parisienne, une gare TGV à Vendôme et un cadre de vie préservé, le Loir-et-Cher a fait partie des départements qui ont largement profité des années fastes de l’immobilier entre 2020 et 2022. Le département affichait même des hausses de prix à deux chiffres, sur ces deux dernières années.

Le marché, au cours de cette période, était caractérisé par une demande très forte. Cette demande ne trouvait pas, en face, une offre équivalente. Le déséquilibre était tel que le retournement de la tendance, véritable tendance nationale, s’est fait, ici, de façon plus progressive que dans d’autres départements. Dès la fin de l’été 2022, les professionnels ont commencé à en voir les premiers signes. Mais sans qu’ils affectent les fondamentaux du marché. Les agents immobiliers, alors, notaient à Blois comme à Vendôme ou en Sologne, une légère baisse de la demande. Une demande qui, au cours de l’année 2022, selon le bilan annuel de la Fnaim est en léger replis sur le Loir-et-Cher, comme sur l’ensemble du territoire national. 

En Loir-et-Cher, les prix stagnent depuis l’automne

Puis, au cours de l’automne, ce mouvement a vu ses premiers effets concrets. Les prix ont alors stoppé la hausse continue qu’ils avaient amorcée dès l’année 2020. De l’avis général, le marché à Blois comme sur l’ensemble du Loir-et-Cher avait atteint son « plafond ». A Blois, à ce moment-là, les prix atteignent une moyenne proche de la barre des 2 000 €/m2. Un seuil qui est même allégrement dépassé lorsqu’il s’agit de maisons individuelles. A Vendôme, une ville dont le marché immobilier est porté par la présence d’une gare TGV, les prix atteignent 1 700 €/m2 en moyenne, avec une surcote pour les maisons. 

A entendre les professionnels de l’immobilier du Loir-et-Cher, la demande est toujours présente, notamment sur les secteurs les plus demandés, comme la première agglomération blésoise ou le Vendômois. Mais elle n’est plus prête (ou plus en capacité) d’acheter au niveau de prix proposés. 

Masqué, sans doute, par le dynamisme et l’attractivité du marché, le ralentissement du marché de l’immobilier est donc bien réel en Loir-et-Cher et, comme sur le reste de la France, il devrait s’accompagner, en 2023, d’une baisse des prix de l’immobilier et, c’est certain, d’une diminution du nombre de transactions dans le département.