Comment sur l’ensemble du territoire national, le marché de l’immobilier à Blois et dans le Loir-et-Cher avait connu une croissance très forte après la crise du Covid. Un mouvement encore amplifié par la proximité avec l’agglomération parisienne et la liaison TGV qui met Vendôme à moins d’une heure de la capitale. Douceur de vivre, espace et dynamisme culturel ajoutant encore un ingrédient à la recette du succès.
Depuis la fin de l’année 2022 et plus encore ces derniers mois, les professionnels notent un réel ralentissement du marché, surtout constaté au niveau des volumes de ventes. Les chiffres publiés par la Fnaim confirment très nettement cette tendance sur le département de Loir-et-Cher. En juin 2022, le nombre de transactions s’affichait à +23,1 % sur un an. En juin 2023, il s’inscrit en diminution de 9,1 %. Selon les professionnels, ce tassement du marché touche de façon plus nette les secteurs urbains et notamment celui de Blois. Le phénomène est assez logique puisque ce sont ces secteurs qui avaient le plus progressé au cours de la période précédente. Pour résumer, les acteurs du secteur estiment que le marché immobilier à Blois et dans le Loir-et-Cher est revenu sur des volumes assez proches de ceux que l’on connaissait avant la crise du Covid.
Ce ralentissement (que certains professionnels qualifient « d’assainissement ») ne se traduit pas par un effondrement des prix. La tendance, c’est plutôt le retour à la négociation, surtout sur les biens qui demandent des travaux. Une négociation qui entraîne tout de même un retour à la normale que les vendeurs se doivent d’intégrer. Pour résumer, on ne vend plus n’importe quoi à n’importe quel prix comme cela a pu être le cas auparavant.
A Blois, le prix moyen au mètre carré était estimé avant le mouvement actuel de ralentissement entre 2 000 et 2 200 € selon l’état du bien et sa situation. Aujourd’hui, il semble qu’il se situe plutôt entre 1 800 et 2 000 €.
A Vendôme (notre photo), en revanche, les variations de prix sont moins sensibles. Les prix moyens se maintiennent entre 1 700 et 1 800 €/m2.
Même constat à Romorantin, où les prix s’affichent toujours aux alentours de 1 400 €/m2. Pas de fluctuation notable non plus à Lamotte-Beuvron (en dehors des négociations liées aux travaux précédemment évoquées). Les tarifs se maintiennent à des niveaux élevés, à 1 800 €/m2 environ. Salbris se tient un cran en-dessous, à 1 300 € en moyenne.
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