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Le marché immobilier à Poitiers

Le marché de l'immobilier à Poitiers Surtout une baisse des ventes

Quel est l’état du marché immobilier à Poitiers et dans le département de la Vienne ? Le constat est clair : une baisse du nombre de ventes, mais pas d’effondrement des prix.

 

Le marché immobilier à Poitiers et dans le département de la Vienne marque très nettement le pas actuellement. Une tendance que l’on retrouve sur l’ensemble du territoire national. 

Ce ralentissement se ressent, en premier lieu, dans le volume des transactions. Selon le baromètre mensuel de la Fnaim, en juin 2022, sur un an, 1 885 transactions ont été enregistrées par les agences affiliées. En juin 2021, on en comptait 2 227. Cela représente donc une diminution de plus de 15 % du nombre de ventes. Si on élargit le spectre et que l’on se place au niveau du département, on est passé de 8 404 transactions en 2021 à 7 939 en 2022. Une baisse, donc, nettement plus mesurée. Cela est dû au fait que ce sont les villes et les secteurs qui avaient le plus progressé qui marquent le pas de façon plus prononcée. 

Retour à la négociation

Ce ralentissement du marché ne se traduit pas par un effondrement des prix. Mais, à entendre les professionnels de l’immobilier, les vendeurs doivent tout de même se mettre au diapason de la nouvelle conjoncture. A Poitiers, comme sur l’ensemble du département de la Vienne, c’est le grand retour de la négociation. Cela pénalise, en premier lieu, les biens qui nécessitent des travaux ou qui sont mal classés en DPE. 

Les prix au mètre carré se maintiennent autour de 2 200 € en moyenne à Poitiers. Mais cette valeur cache bien des disparités. Dans le centre-ville et les quartiers les plus prisés, il faut plutôt tabler sur 3 000 € pour un appartement et à peine moins pour une maison. Les emplacement N°01 ou les biens les plus recherchés peuvent encore se négocier au-delà de la barre des 3 000 €/m2. Attention cependant, de plus en plus, les acquéreurs intègrent le montant des travaux à prévoir dans la négociation. Pour les biens en moins bon état, une décote de 10 à 15 % n’est pas inenvisageable. 

Sur Châtellerault, les prix ne connaissent qu’un très léger effritement et s’établissent en moyenne autour de 1 350 €/m2. On est un cran en-dessous à Loudun, avec des prix moyens qui restent sous la barre des 1 200 €/m2. La Roche-Posay, boostée par son attrait touristique et sa cure thermale, reste attractive avec un prix moyen qui atteint les 1 500 m2. Chauvigny connaît aussi cette attractivité et Côté sud, à Civray ou Montmorillon, les prix sont plus doux, compris entre 1 000 et 1 100 €/m2.