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Le bilan des DPE en Loir-et-Cher

DPE en Loir-et-Cher, un bilan mitigé

Le bilan des DPE en Loir-et-Cher montre que le département n’est pas éloigné des moyennes nationales. La situation est meilleure à Blois, où les appartement, mieux isolés que les maisons, sont plus nombreux.

 

Où se situe le département de Loir-et-Cher dans l’attribution des notes de DPE ? Trouve-t-on plus ou moins de passoires énergétiques à Blois qu’à Tours ou ailleurs ? La question est d’importance pour tous ceux qui s’intéressent au marché de l’immobilier. 

Pour y répondre, il faut se plonger dans la base de données alimentée par l’Ademe au niveau national. La Fnaim publie également un baromètre sur le sujet. 

Les bons élèves du DPE sont regroupés dans les catégories A, B et C. A Blois, selon l’Ademe, ils représentent 38 % des logements. C’est mieux qu’au niveau national où, selon le ministère du logement, ils sont 29 %. A noter que, dans un cas comme dans l’autre, les logements classés en A et B sont très minoritaires, respectivement 1 et 3 % à Blois. Les logements classés en catégorie C représentant, donc, un bon tiers du parc immobilier (34 %). Au niveau départemental, la performance semble moins bonne puisque sur les DPE réalisés lors du troisième trimestre 2023, 21,3 % seulement se soldaient par une note de A, B ou C. 

Un tiers de logements classés D

La catégorie D est à peu près équivalente, puisqu’elle concerne 33 % des DPE à Blois. Mais elle est sur-représentée sur l’ensemble du département, avec 39,1 % des DPE (Fnaim, 2023). On est à 32 % sur l’ensemble du territoire national. 

Mais c’est à partir de la catégorie E que les choses se compliquent. Pour rappel, les logements concernés seront retirés du parc locatif en 2034. Cela donne donc aux propriétaires un délai de dix ans pour les remettre à niveau. Ces biens représentent 17 % des DPE réalisés à Blois (Ademe) et 23 % sur l’ensemble du département. Des données globalement dans la moyenne nationale (22 %).

16 % de passoires énergétiques au niveau départemental

Les notes F et G sont regroupées dans la catégorie peu flatteuse des « passoires énergétiques ». Pour les logements concernés, les restrictions à la location sont nettement plus proches, 2025 pour les G et 2028 pour les F. A Blois, on recense 8 % d’étiquettes F et 3 % de G. C’est mieux que la moyenne nationale mais c’est moins bien que dans une ville comme Tours, où le taux de passoires énergétiques (F et G) est de 8 %. 

C’est moins bien au niveau départemental, où les chiffres sont respectivement de 10 % et 6 %. Des données en Loir-et Cher qui collent presque parfaitement aux tendances nationales (10 % de F et 7 % de G). 

Notons que ce sont surtout les appartements (beaucoup plus nombreux à Blois que sur le reste du territoire départemental) qui font la différence. Car les maisons dans la ville préfecture présentent un taux de « passoires énergétiques » comparable au reste du département.