La législation est de plus en plus complexe, notamment en ce qui concerne les diagnostics techniques et énergétiques. Se maintenir dans la légalité est de plus en plus contraignant. Et puis, dans un marché tendu, la sélection des candidats locataires est une activité chronophage qui demande de l’expérience. Un professionnel est rôdé à l’exercice et cela permet d’éviter bien des désagréments.
La gestion locative, c’est aussi la gestion du récurrent. Il faut répondre de façon rapide aux diverses demandes et aux problèmes que peuvent rencontrer les locataires. Nous avons un réseau d’artisans qui nous permet d’intervenir au plus vite quand il y a une panne de ballon d’eau chaude ou un problème de fuite, par exemple. Pour le propriétaire-bailleur, confier la gestion de son bien, c’est un gage de sécurisation de son investissement et c’est une vraie sérénité pour la gestion de la location en elle-même. Et, pour le locataire, c’est aussi une sécurité.
C’est un marché très tendu, avec une forte demande qui ne cesse d’augmenter depuis 3 ans et, malheureusement, très peu de biens à mettre en face. Pour les étudiants, en particulier, on manque de petites surfaces. Nous, par exemple, nous n’avons plus rien à louer depuis début juillet et nous rencontrons des parents qui cherchent toujours à loger leur enfant.
On constate déjà un ralentissement. Le volume des transactions sera inférieur en 2022 de ce qu’il était en 2021. Le marché reste dynamique, mais moins euphorique que ce que nous avons pu connaître l’année dernière. En fait, on revient un peu sur des valeurs que l’on avait pu constater avant le covid. Les prix devraient également connaître un ajustement. Mais il faut nuancer : il s’agit vraiment d’un réajustement. Ce sont les années que nous avons vécues qui étaient exceptionnelles.
Oui, pour les investisseurs, c’est un vrai sujet pour les années à venir. Il y a des petites surfaces qui ont déjà fait l’objet de travaux, en matière d’isolation et de chauffage et qui sont en classement E. On aura du mal à faire mieux pour ce type de bien. Et que va-t-on faire pour ces immeubles anciens du centre-ville, pour lesquels l’isolation par l’extérieur n’est pas possible ? Ces biens vont, forcément, se réajuster en termes de prix.
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