Quels DPE à Châteauroux ?

L’analyse des DPE à Châteauroux montre que la ville comme le département de l’Indre comportent une fortes concentration de logements dans la moyenne basse, en classes D ou F.

A quel niveau se situent la ville de Châteauroux et le département de l’Indre sur le front des classements DPE ? Pour répondre à cette question, nous disposons d’un outil précieux : le baromètre DPE de l’Ademe. Cet indicateur nous apprend que le département comme sa ville préfecture sont en-dessous de la moyenne nationale en ce qui concerne les logements les plus performants en termes énergétiques. Dans l’Indre, on ne recense, en effet, que 23 % de logements classés en A, B ou C, les troi catégories qui constitue l’objectif prioritaire à atteindre quand on se lance dans une rénovation énergétique d’ampleur. Et encore, les classes A et B ne représentent que 4 % de l’ensemble. Par comparaison, au niveau national, ces deux classes réunies concernent 9 % des logements. Et, avec la classe C, on arrive à 41 %. Les classes A et B, qui concernent souvent des logements neufs ou très récents, sont encore moins représentées à Châteauroux (respectivement 1 et 2 %), mais il y a nettement plus de classes C (25 %). 

48 % de classes D à Châteauroux !

La catégorie D est un intermédiaire entre les bonnes notes et les classements déficients. En France, elle couvre à elle seule 30 % des logements. Dans l’Indre, elle est sur-représentée avec 41 % des DPE. C’est encore plus frappant à Châteauroux ou presque un logement sur deux (48 %) obtient une classe D. Notons que si ces logements ne sont pas, à date, concernés par des restrictions de location, ils seront bientôt les derniers de la classe énergétique. 

Pour les logements classés en E, en revanche, la date butoir est déjà connue. A partir de 2034, ils ne pourront plus être mis en location. Cela ne laisse donc que dix ans aux propriétaires-bailleurs pour les mettre à niveau. En France, cela représente 18 % des logements. Là encore, c’est un peu plus dans l’Indre (23 %). Châteauroux, en revanche, se situe dans la moyenne nationale (17 %). Ces chiffres nous indiquent que les logements situés dans la moyenne basse des performances énergétiques (classes D et E) représentent presque deux logements sur deux dans l’Indre (64 %) et presque trois sur quatre à Châteauroux (71 %).

Les passoires dans la moyenne dans l’Indre

Les classes F et G constituent ce que l’on appelle de façon peu flatteuse, les passoires énergétiques. Au niveau national, c’est 12 % des logements (7 % en F et 5 % en G). C’est moins bien dans l’Indre, avec 14 % de passoires, dont 8 % en F et 6 % en G. Mais c’est mieux à Châteauroux, qui ne compte que 7 % de passoires, 5 % en F et seulement 2 % en G.