Le marché de l’immobilier d’entreprise à Poitiers et dans la Vienne s’est longtemps maintenu à de bons niveaux. Cela grâce, en grande partie, aux atouts économiques de la ville. Des atouts qui tiennent, en particulier, à sa situation géographique et à ses équipements en termes de transports. Tout cela concourt à une activité économique qui, en dépit des crises que nous avons traversées, reste solide.
Le cabinet Arthur Loyd mène une étude annuelle du marché de l’immobilier d’entreprise à Poitiers. Selon la dernière étude, la demande placée sur le marché des bureaux à Poitiers en 2021 (les chiffres 2022 ne sont pas encore disponibles), s’élevait à 24 546 m2. Soit une progression de 21 % sur un an. Mais il faut relativiser ce bond, puisque l’année 2020 n’était pas significative.
Précisons également ce que l’on entend par « Demande placée ». Il s’agit de toutes les demandes qui ont trouvé une offre correspondante, que ce soit en transaction ou en location. Les deux tiers des bureaux concernés étaient inférieurs à 200 m2.
Quelles sont les zones les plus actives du marché de l’immobilier d’entreprise à Poitiers ? C’est le centre-ville qui totalise à lui tout seul près de 35 % des surfaces. Viennent ensuite, les secteurs de Grand Large / Près Médard et du Futuroscope avec un peu moins de 20 % des surfaces chacun.
Pour ce qui est des valeurs, on était en 2021), sur des tarifs moyens, en location, de 100 à 120 €/m2 et par an pour des locaux anciens. Des prix qui montent entre 130 et 155 € pour des bureaux neufs. A l’achat, l’ancien se situait entre 900 et 1 200 €/m2 et le neuf entre 1 400 et 1 600 €/m2.
Les autres marchés du département de la Vienne, notamment celui de Châtellerault, présentent une activité moindre. Les bureaux neufs y sont quasi inexistants et l’ancien se loue entre 90 et 130 €/m2/an. A l’achat, il faut compter entre 800 et 1 100 €/m2.
Au début de l’année 2022, le marché de l’immobilier d’entreprise à Poitiers a connu une belle dynamique. Mais, un peu à l’image de ce qui s’est passé sur le marché des particuliers, la situation a tendance à se tendre depuis. La hausse des taux d’intérêt et, bien sûr, les nombreuses incertitudes qui pèsent sur les entreprises (prix de l’énergie, état de la demande…) ont conduit à un net ralentissement du marché. Aujourd’hui, c’est une situation d’attente qui s’est installée sur ce marché.
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