Où en est-on exactement avec les passoires énergétiques à Niort et dans les Deux-Sèvres ? Pour le savoir, nous avons compulsé les chiffres de l’Ademe et de son observatoire des DPE.
Au niveau national, 41 % des logements se classent parmi les bons élèves énergétiques, les catégories A, B ou C. Ils sont moins nombreux dans les Deux-Sèvres, avec seulement 30 % dans cette catégorie et à Niort avec 31 %. Au niveau national comme dans les Deux-Sèvres, la proportion de très bons classements, A ou B, est minoritaire. 5 % en A et 3 % en B dans le département, contre 4 % et 5 % en France. C’est au niveau de la catégorie C que la différence se fait. Elle représente 32 % des DPE au niveau national. On est seulement à 22 % en Deux-Sèvres et 27 % sur la seule ville de Niort.
Très logiquement, cette sous-représentation des classes C se traduit par un gonflement de la catégorie D qui couvre 30 % du parc en France, mais 38 % dans les Deux-Sèvres et jusqu’à 44 % à Niort. Notons qu’aucune menace de restriction de location ne pèse pour le moment sur cette catégorie intermédiaire. Mais elle sera, à terme, la dernière de la classe…
Pour la catégorie E, en revanche, le compte-à-rebours est enclenché. Les biens qui sont dans cette catégorie devront être au niveau avant 2034, sous peine de devenir impossibles à louer. Sur l’ensemble du territoire métropolitain, cela représente 18 % des logements. Une proportion identique à Niort (19 %), mais plus élevée sur le département (22 %).
Naturellement, ce sont les deux dernières catégories du classement, les F et les G, qui attirent tous les regards. Les G seront interdites à la location dès le 1er janvier prochain, les F suivront en 2028. Autant dire que leur rénovation revêt un vrai caractère d’urgence. En France, 12 % des logements sont concernés (7 % en F et 5 % en G). En Deux-Sèvres, c’est un peu moins, avec la même part de F, mais moins de G (3 % seulement).
Et, dans la ville de Niort, la situation est même encore meilleure, puisque 1 % des logements seulement sont concernés par une étiquette G et,donc, une interdiction quasi immédiate de location. Ils sont 4 % de F, ce qui fait 5 % de passoires énergétiques dans la ville. C’est un peu moins bien à Parthenay, qui totalise 7 % de passoires énergétiques et où le nombre de logements classés A ou B est quasi nul.
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