Un appartement ancien dans un secteur labellisé « cœur de ville », pour profiter de la défiscalisation Denormandie. Un appartement déjà loué dont on utilise les loyers pour financer tout ou partie de l’achat. Un logement neuf et je l’on met en location pour profiter (tant qu’il est encore temps), de la défiscalisation Pinel. Tout cela est connu et plus ou moins rentable selon les périodes et les situations particulières. Mais on peut aussi investir autrement, tout en restant dans le locatif.
Un de mes enfants part suivre des études dans une autre ville. Se pose la question de son logement. Si son cursus dure trois ans ou plus, pourquoi ne pas acheter un appartement plutôt que de partir sur une location ? Pendant la durée des études, j’économise le loyer et ensuite, je peux le mettre sur le marché de la location étudiante, un secteur qui n’est pas prêt de s’essouffler vu l’augmentation de la population étudiante prévue pour les prochaines années. Dans le parc privé, sur plusieurs années, la valeur du bien a toutes les chances d’augmenter. Je pourrai donc réaliser une belle plus-value au moment de la revente ou transmettre un capital à mes enfants.
Petite variante si vous disposez d’un budget plus important, vous pouvez aussi choisir une plus grande surface, T4 ou T5 et la proposer en colocation. Vous y gagnerez à l’achat puisque les petites surfaces sont les plus chères et vous pourrez proposer des loyers plus intéressants aux étudiants, qui plébiscitent de plus en plus ce type de solutions.
La colocation, c’est bien, mais pourquoi ne pas vous lancer dans le coliving ? C’est une nouvelle tendance qui monte très fort. L’idée est de proposer un logement où chaque habitant dispose d’un espace intime, sa chambre et où tous les autres espaces sont partagés. Mais, en plus de la simple colocation, le coliving implique de partager aussi des moments de vie et des valeurs communes. Il ne s’agit pas de cohabiter, mais bien de vivre ensemble, pour un mois, une semaine ou beaucoup plus…
D’autre part, l’immobilier ne se limite pas au logement des personnes. Quand on ne dispose que d’un capital limité, pourquoi ne pas s’intéresser, par exemple, à la location de parkings ou de garage ? Pour quelques milliers d’euros, on peut acheter une place de parking en surface ou en sous-sol qui sera louée, en province, entre 50 et 100 €/mois selon les emplacements. Même raisonnement, en version plus aboutie, avec des garages. Ce type d’investissement peut assurer une rentabilité de l’ordre 8 % brut, comparable à ce que l’on peut obtenir dans une ville bien cotée.
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