Châteauroux : bilan immobilier 2022

En 2022, l’immobilier à Châteauroux est revenu au calme, après plusieurs années de tension continue.

Le marché de l’immobilier à Châteauroux et dans le département de l’Indre, en 2022, est sorti de l’euphorie. Une tendance que l’on retrouve d’ailleurs au niveau national (lire notre analyse).  Depuis la fin de la crise Covid, la demande était très nettement supérieure à l’offre et les prix étaient très clairement orientés à la hausse. Pour autant, même en forte progression, les prix de l’immobilier sont restés, dans l’Indre, très attractifs par rapport à ceux des départements voisins. 

Selon le baromètre mensuel publié par la Faim, le prix moyen sur le département s’élevait, en juillet 2022, à un peu plus de 1 000 €. Naturellement, le rural fait baisser cette valeur qui atteint, sur la commune de Châteauroux, une fourchette comprise entre 1 300 et 1 500 €, selon qu’il s’agit d’une maison ou d’un appartement. Sur les autres communes du nord du département, comme Issoudun ou Valençay, on est plutôt dans le haut de la fourchette, aux alentours de 1 100 €/m2. En revanche, le sud est un peu moins cher, avec une moyenne qui se situe juste en dessous de la barre des 1 000 €.

Dans ce marché où les prix restent raisonnables, le mouvement du marché s’est ressenti de façon plus douce cette année que dans les secteurs en grande tension. En octobre, toujours selon le baromètre de la Fnaim, les prix moyens au mètre carré affichaient une grande stabilité depuis la fin de l’été. 

A Châteauroux, un atterrissage moins violent

Au niveau national, comme sur des marchés comme l’Indre-et-Loire ou le Maine-et-Loire, par exemple, le marché s’est bloqué à partir de la rentrée de septembre. La faute à l’inflation et aux taux d’intérêt en hausse qui ont enlevé du pouvoir d’achat immobilier à beaucoup d’acquéreurs. Dans un marché où les prix sont élevés et les vendeurs gourmands, cela se traduit immédiatement par une baisse du nombre des transactions. C’est moins le cas dans l’Indre et à Châteauroux, où les prix restent raisonnables.

Sabrina Thévenet, responsable régionale chez Human immobilier confirmait le mouvement dans les colonnes de La Nouvelle République, en octobre dernier : « Nous sentons que le marché se tend, ralentit par rapport à 2021, mais nous étions à de tels niveaux ces dernières années que c’est normal que l’activité redescende un peu. » 

Pour autant, la demande est toujours présente. Notamment de la part d’investisseurs qui peuvent trouver ici de belles opportunités. Les biens avec travaux affichent des valeurs encore plus basses et sont, ensuite, très prisées pour la location saisonnière ou même à l’année. Sur ce créneau, le ticket d’entrée du marché est particulièrement attractif, puisque l’on peut trouver des maisons à moins de 50 000 €.