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Centre-Val de Loire : bilan immobilier 2022

Bilan de l'immobilier 2022 : le Centre-Val de Loire a son plafond

Indre-et-Loire, Indre, Loir-et-Cher, quel est le bilan de l’immobilier 2022 en région Centre-Val de Loire ? Eléments de réponse.

Indre-et-Loire : le plafond est atteint

En Indre-et-Loire, de l’avis des professionnels, le marché a atteint son plafond et commence même une phase de rééquilibrage. Il suit, en cela, la tendance nationale. Selon les chiffres de la FNAIM, la ville de Tours a vu ses prix progresser de 38,9 % en cinq ans. Et le nombre de ventes a atteint un record. Sur l’ensemble du département, la hausse est plus modeste, mais tout de même de plus de 25 % sur cinq ans. Les prix au mètre carré se situent désormais, à Tours, à des niveaux très élevés. Dans le triangle d’or, l’hyper-centre de la ville ou des quartiers prisés comme les Prébendes, les prix au m2 dépassent allègrement les 4 000 € pour les maisons et entre 3 000 et 3 500 € pour les appartements. Dans les autres quartiers, même les moins cotés, plus rien n’est proposé en-dessous de 2 000 €/m2. La moyenne de la ville se situe, selon le baromètre de la FNAIM, à presque 3 200 €. Mais les professionnels notent, depuis le mois de mai, un allongement des délais de vente, premier signe du retournement du marché.

Indre : retour au calme

Châteauroux et le département de l’Indre ont connu, également, l’effervescence liée à la sortie de la crise sanitaire. Une période caractérisée par une demande très forte et une pénurie de biens à vendre. Tout cela se traduisant par des hausses de prix significatives. De la même manière, le marché de l’Indre ressent le retour sur terre qui est en train de s’opérer. Aujourd’hui, les prix de l’immobilier ont atteint un plateau. Dans le centre-ville de Châteauroux, le haut du marché se situe aux alentours de 2 000 €/m2. Mais, en dehors du centre, comme dans le reste du département, selon le baromètre de la FNAIM actualisé en octobre, on est plutôt autour de 1 100 €/m2. 

Et, depuis plusieurs mois, le ralentissement est sensible. Le nombre de nouveaux mandats de vente n’a pas explosé, mais c’est bien la demande qui est en train de marquer le pas. Hausse des taux d’intérêt, taux d’usure qui bloque certaines demandes de prêts, attentisme lié à la situation économique… Les raisons de ce coup de froid sont connues et, malheureusement, bien installées. 

Loir-et-Cher : un marché toujours actif

Tant à Blois qu’à Romorantin ou Vendôme, les prix de l’immobilier ont connu deux années de fortes hausses à la sortie de la crise covid. Sur l’ensemble du département, selon le baromètre de la FNAIM, la progression est plus mesurée, puisqu’elle n’est « que » de 18,4 % sur les cinq dernières années. Dans le centre-ville de Blois, les prix oscillent entre 2 000 et 2 500 €, selon le type de biens et le quartier. A Romorantin ou à Vendôme, la fourchette se situe plutôt entre 1 500 et 2 000 €/m2, en fonction de la qualité du bien et de l’importance du terrain.