Car, on le sait, on n’achète plus aujourd’hui sa voiture comme on l’achetait il y a vingt ans. Des solutions se sont mises en place pour remplacer le crédit à la consommation par une rente mensuelle qui comprend toute une série de services.
Ces solutions de leasing font que l’on est, de fait, locataire de son véhicule pour une durée prévue à l’avance. Au terme de la période on peut décider d’acheter pour de bon sa voiture en la payant au prix de l’occasion. On peut aussi choisir de la rendre à son propriétaire (concessionnaire, organisme financier) et de souscrire ou non un nouveau contrat.
On le sait moins, mais ce principe existe aussi dans le monde de l’immobilier. Le principe est même très connu dans le domaine de l’accession sociale à la propriété. Avec le PSLA (Prêt social d’accession à la propriété), les candidats propriétaires peuvent « tester » leur capacité à rembourser un emprunt immobilier. Ils sont d’abord locataires de leur logement et payent tous les mois une rente qui inclut une part locative (le loyer) et une part acquisitive (l’épargne). A la fin de la période (deux à trois ans, en général), s’ils veulent acheter le bien pour de bon, la rente se transforme en un remboursement de prêt en bonne et due forme, du même montant. La part acquisitive versée dans la période précédente constitue l’apport de leur prêt bancaire et ils la récupèrent s’ils décident finalement de ne pas acheter.
Ce principe est désormais de plus en plus utilisé, en dehors même de l’accession sociale. Principal avantage, ce système permet de contourner l’obstacle bancaire au moment de l’entrée dans les lieux. On ne contracte pas de prêt et on n’a pas besoin de justifier d’un apport. Son apport, on va se le constituer au fil des mois, grâce au montant d’épargne qui est compris dans la rente annuelle. Autre avantage, le prix de vente du bien est décidé au moment de la signature du contrat de location. Même si le marché grimpe de 15 %, le prix de vente ne pourra pas bouger. Et puis, en occupant le bien pendant plusieurs années avant de l’acheter, l’acquéreur effectue son investissement en toute connaissance de cause. Si, finalement, le bien ne lui convient pas, il n’a pas le souci de la revente. Il lui suffit de ne pas convertir son option d’achat.
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