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Biens de prestige dans l’Indre

Biens de prestige dans l’Indre : un trésor accessible.

Biens de prestige dans l'Indre : à la recherche de la perle rare !

Les biens de prestige dans l’Indre ont connu un véritable boom après la sortie (relative, mais tout de même bien réelle) de la crise du Covid. Il faut dire que le territoire a pour lui des atouts assez convaincants. Tout d’abord, un ticket d’entrée sur le marché du haut de gamme qui reste un des plus attractifs de France. Charles Patureau de Mirand, spécialisé dans l’immobilier de caractère pour Terres et demeures de France, le confirme : « Ici, le marché débute à 250 000 ou 300 000 € pour un bien en bon état. On peut même trouver de jolis manoirs ou de belles fermettes entre 180 000 € et 200 000 € s’il y a quelques travaux à prévoir. Et le plafond du marché se situe aux alentours de 600 000 €. Au-delà, c’est vraiment le bien exceptionnel. » Cela concerne, donc, de très beaux biens, avec des prestations hors-normes, châteaux ou propriétés avec de vastes terrains.  « La clientèle est essentiellement étrangère, américaine ou européenne et elle recherche d’abord un bien. La situation géographique vient après. Ce qui est sûr, c’est qu’il y en a très peu à vendre et que la clientèle est également restreinte. » 

Une situation idéale

Mais le prix de l’immobilier n’est pas le seul élément d’attractivité du département de l’Indre. Le marché de prestige dans le département est également porté par sa situation géographique. L’autoroute A20 permet de rallier la capitale en moins de trois heures. A cela s’ajoutent les atouts touristiques du Berry qui ont appris à s’afficher à Paris qui sont déterminants, bien sûr, pour les acquisitions sous tendues par un projet touristique ou professionnel (hôtel, chambre d’hôtes….). L’Indre, c’est également le point de départ idéal pour profiter des charmes de la Touraine ou du Limousin. 

Quelle clientèle ?

La clientèle de ces biens d’exception, comme souvent, est donc essentiellement parisienne. Il s’agit, pour des acquéreurs franciliens aisés, de s’offrir un havre de paix, qui servira de refuge à la famille élargie. La demande la plus fréquente est donc celle de la très belle propriété, s’ouvrant sur un vaste domaine, mais pas trop éloignée d’un centre-bourg et des axes de communication. 

Pour ce qui est de la conjoncture, Charles Patureau de Mirand note une petite accalmie depuis quelques temps. « Entre la guerre en Ukraine et les élections, on sent que les acheteurs potentiels sont plus attentistes, plus prudents. Mais, ajoute le professionnel, l’envie et la demande sont toujours là. Ce n’est sans doute qu’un ralentissement conjoncturel. »

La tension sur l’offre, qui concerne l’ensemble du secteur de l’immobilier, se fait donc également sentir sur le haut de gamme. « Les stocks avaient fondu de près de 80 % suite à la crise du covid, rappelle Charles Patureau de Mirand. Il y a des estimations et des biens qui entrent en catalogue, mais le marché reste marqué par une vraie pénurie de biens. »