Où acheter dans le Loir-et-Cher ?

Où faut-il acheter dans le Loir-et-Cher ? Chacune des principales villes à ses atouts et ses particularités. Voici notre tour d’horizon.

Blois, le renouveau

Naturellement, la plus grande ville de Loir-et-Cher, avec ses plus de 45 000 habitants est très tournée vers le tourisme et le patrimoine. Ces activités font vivre les nombreuses boutiques et restaurants du centre-ville. Château royal, Maison de la magie, escalier Denis-Papin, la ville offre un panel complet et sert aussi de point de départ idéal vers de nombreux châteaux du Val de Loire. Autant d’atouts majeurs dans la perspective d’un investissement immobilier.

Mais il serait réducteur de limiter Blois à cette seule description. Car la ville bouge. La municipalité a prévu et déjà entamé de nombreux projets urbains qui devraient en changer le visage dans les années à venir. Parmi ceux-ci, citons le réaménagement du quartier de la gare, l’extension du cœur commerçant de la ville au pied du château ou encore la reconversion de l’Hôtel Dieu en logements et commerces. Un effort qui ne se limite pas au centre historique, mais qui concerne aussi des secteurs jadis un peu délaissés de la ville. Ce qui ouvre de nouveaux marchés à des clientèles familiales et d’investisseurs.

D’un point de vue économique, Blois et son agglomération ont aussi de beaux arguments à faire valoir. On y trouve plus de 4 200 entreprises, qui offrent plus de 50 000 emplois, dans un bassin de vie qui concerne environ 200 000 personnes et la ville compte plus de 650 commerces. 

Vendôme, tirée par le TGV

Évidemment, la force de Vendôme, c’est son accès privilégié à l’agglomération parisienne. L’information figure en bonne place sur le site internet de la ville : Paris est à 42 minutes de TGV. C’est bien moins que le trajet quotidien pour bien des Franciliens et donc un atrait pour de nombreuses familles. Mais la ville se situe aussi à 30’ de Blois et une heure seulement de Tours, de Chartres ou du Mans. Une situation, donc, assez idéale. Vendôme, c’est aussi une population d’un peu plus de 15 000 personnes, mais 70 000 dans l’agglomération et un bassin d’emploi de près de 25 000 postes dans presque 3 500 entreprises. L’économie locale est dominée par l’industrie, qui regroupe 40 % de l’emploi privé, avec des fleurons comme l’équipementier Bosch ou le fabricant de moteur électrique Ecofit. Mais l’agroalimentaire ou l’aéronautique sont également très présents. 

Autre atout dans la manche de la ville, une qualité de vie et un dynamisme culturel qui a de quoi satisfaire les expatriés de plus grandes agglomérations. Il y a la Fondation du Doute de l’artiste Ben, mais il y a aussi le festival des Rockomotives ou les Rencontres photographiques qui ont su se faire connaître bien au-delà des frontières du département. Petit bémol dans ce portrait flatteur, la ville n’accueille qu’une poignée d’étudiants et n’apparaît pas comme un pôle administratif central. Ce rôle étant dévolu à la grande voisine blésoise. 

Romorantin, porte de la Sologne

Un peu plus de 18 000 habitants pour cette cité qui conjugue plutôt au passé le dynamisme industriel. L’époque des « Matra », qui faisaient la renommée et la richesse de la ville est bien révolue. Quant aux usines Beaulieu, qui fabriquaient des caméras, elles ont fermé leurs portes en 2000. Il reste néanmoins de belles implantations sur le territoire, comme le fabricant de matériel médical Axe System ou Airnov, spécialisé dans les emballages plastiques. A noter également que La base aérienne 273, située à Romorantin-Prunier, héberge le Groupe Entrepôt des Matériels en Approvisionnement (GEMA) qui est la plateforme principale de toute la logistique aéronautique des forces armées.

Pour le reste, Romorantin est une agréable commune, sans réel patrimoine historique de premier plan, mais porte d’entrée et capitale de la Sologne.

Choisir le Loir-et-Cher

Situé à proximité de la région parisienne, le département de Loir-et-Cher est une porte d’entrée vers l’ouest de la France et ses grandes agglomérations. On y cultive le patrimoine et l’art de vivre, sans sacrifier l’attractivité économique et le développement.