Financement Investissement immobilier

Achat immobilier, votre employeur peut vous aider

Et si votre employeur vous aidait dans votre achat immobilier ?

Votre employeur peut vous aider dans votre achat immobilier. Il peut, par exemple, prendre à sa charge une partie des intérêt de votre prêt et cela peut tout changer…

 

Quand deux problèmes trouvent une solution commune. Les entreprises ont de plus en plus de mal à fidéliser leurs salariés et, de leur côté, les jeunes salariés qui arrivent sur le marché du travail ont souvent toutes les peines du monde à acquérir le logement de leurs rêves. Il n’en fallait pas plus pour que les aides des employeurs à l’accession immobilière reviennent sur le devant de la scène. 

La Sofiap (Société financière pour l’accession à la propriété) est une filiale de la Banque postale et elle propose une solution innovante. Le principe est simple : l’employeur prend en charge une partie des intérêts générés par le prêt d’un salarié. Cela permet de réduire de façon significative le coût de l’emprunt et, donc, de compenser les hausses de taux d’intérêt que nous avons connues depuis deux ans. 

Un engagement du salarié

La part des intérêts couverts par l’employeur est variable selon les cas, tout comme les conditions nécessaires pour bénéficier de ce coup de pouce. En général, il faut justifier d’une certaine ancienneté dans la société. Et, en contrepartie, le salarié s’engage à rester fidèle à l’entreprise qui l’emploie pendant une durée déterminée, deux ans au minimum en général. Au-delà de cette période, le salarié est libre de démissionner, mais il doit alors, bien évidemment, assumer seul l’ensemble des intérêts restants. 

Il est à noter que cette aide est accessible à toutes les entreprises, y compris les PME, qui sont celles qui emploient le plus de salariés en France. 

Les entreprises, quoi qu’il en soit, sont bien inspirées de s’occuper du logement de leurs salariés. Une étude Opinionway indique que 74 % des salariés trouvent normal que leur employeur les aide à devenir propriétaires. Ils sont 69 % à préférer ces aides aux avantages classiques, type billets de spectacles à prix réduits par exemple. Et, même, 63 % d’entre eux se disent prêts à changer d’employeur pour pouvoir bénéficier de ce type d’aide. 

Le crédit-vendeur, qu’est-ce que c’est ?

Solution peu connue, le crédit vendeur immobilier est une autre façon de contourner l’obstacle bancaire. Que quoi s’agit-il ? Tout simplement d’un prêt conclu en direct entre le vendeur et l’acquéreur d’un bien. Concrètement, une partie seulement du montant de la transaction est versée au moment de la vente. Le reste de la somme est payé au propriétaire sous forme de remboursements mensuels, pendant une durée donnée. Le viager est la version la plus courante de ce principe en immobilier. Ce que l’on appelle le bouquet correspond à la part versée au moment de la vente. Ensuite, l’acquéreur verse une rente à vie au vendeur. 

Entre particuliers, les parties sont libres de déterminer le nombre de mensualités, le taux d’intérêt et la part de l’acquisition qui sera payée sous forme de prêt. Attention tout de même, pour le vendeur, les revenus liés aux taux d’intérêts du prêt sous soumis à l’imposition sur les capitaux mobiliers et donc à une flat tax de 30 %. Il est, de fait, plus judicieux d’augmenter le prix de vente et de limiter au maximum le taux d’intérêt du prêt. Ce type de mécanisme est évidemment très intéressant pour l’acquéreur, qui se dispense d’un prêt bancaire. Mais il peut aussi être profitable aussi au vendeur qui peut ainsi réaliser rapidement sa vente et au prix souhaité. Reste qu’il doit renoncer à toucher immédiatement l’intégralité de la somme liée à la vente.