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Quel marché locatif en région ?

Marché locatif en région : les villes où il fait bon louer

Angers : un marché locatif saturé

Dans cette ville, qui ne cesse de se voir plébiscitée par des articles de presse dithyrambiques, la situation du marché locatif est plus que tendue. La ville compte, environ, 155 000 habitants, mais elle accueille aussi une cohorte de 42 000 étudiants, ce qui constitue l’un des ratios les plus élevés de France ! « C’est un marché extrêmement tendu, avec une demande qui ne cesse d’augmenter depuis trois ans, explique Pierre Tougeron, du Cabinet Sibout, à Angers. On manque principalement de petites surfaces à proposer aux étudiants qui viennent étudier ici. Les personnes se tournent donc vers de la colocation ou même de l’hébergement en Airbnb ou en camping, le temps de trouver un bien à louer. » Quant aux loyers, ils ont beaucoup progressé, jusqu’à atteindre au moyenne de près de 15 € /m2.

Niort : une belle rentabilité

Là encore, mais à une autre échelle, le marché de la location est marqué par un manque de biens disponibles. A Niort, l’investissement locatif est particulièrement attractif car les prix de l’immobilier demeurent faibles et les loyers se maintiennent à un bon niveau. Attirés par des rentabilité de l’ordre de 7 %, des investisseurs mettent des biens à louer sur le marché. Du coup, l’offre se maintient mais la demande est plus forte encore.

Poitiers : ville jeune

On retrouve dans la capitale poitevine, les données du marché angevin. La ville compte 90 000 habitants et plus de 22 000 étudiants, soit presque un habitant sur quatre ! Cela constitue évidemment un vivier considérable pour le marché locatif, lequel ne dispose pas forcément des ressources pour le satisfaire. L’engouement pour l’investissement locatif, également très intéressant dans cette ville, permet à l’offre de se maintenir. Mais, dès la fin de l’été, il n’y a souvent plus grand chose à louer en centre-ville. Un studio se loue en moyenne 400 €, un T2 de 500 à 550 € et un (rare) T3 se négocie entre 600 €et 750 €.

Tours : c’est tendu !

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les biens à louer ne prennent pas longtemps la poussière dans le catalogue des agences immobilières. Pas plus de deux semaines en période creuse et à peine le temps de remplir les papiers entre mai et septembre. Les biens les plus demandés sont, très logiquement, les studios destinés à des étudiants et de très grandes surfaces, promises, elles, à la colocation. Pour rappel, Tours compte 33 000 étudiants pour une population totale de 137 000 âmes. Les loyers s’étalent entre 400 et 500 € pour un studio, selon qu’il soit meublé ou non. Un T2 de 40-45 m² tourne autour de 550 € avec les charges. Il est à noter que des logements étudiants se construisent au nord, avenue Maginot et au sud, avenue de Bordeaux, au pied de la faculté de Grandmont et de la future ligne de tramway.

Blois : à l’équilibre

Avec ses 46 000 habitants et ses 3 700 étudiants, le marché locatif de Blois ne figure pas parmi les plus tendus de la région. C’est un marché dynamique, cependant, où les biens trouvent aisément preneurs, s’ils satisfont aux critères courants de qualité. Le parc de la ville dispose d’un stock suffisant, semble-t il, de petits meublés. Il sera, en revanche, plus compliqué de dénicher une maison à louer. Outre le centre-ville, les secteurs de la Chaussée-Saint-Victor et de Vineuil font partie des plus demandés. En location, le tarif moyen s’établit à environ 11 € le mètre carré à Blois.

Permis de louer à Châteauroux

La ville de l’Indre a mis en place un permis de louer en centre-ville. La mairie vérifie l’état des logements avant leur mise sur le marché. Résultat, un parc qui monte en qualité et un marché qui repart sur des bases saines. Même si Châteauroux n’est pas considéré comme un marché tendu, comme ailleurs, l’offre manque, d’autant qu’une demande étudiante commence à apparaître.