L’Investissement locatif en Indre-et-Loire

Pour savoir si l’investissement locatif en Indre-et-Loire est attractif, il faut étudier le rapport entre les prix d’achat de l’immobilier et l’état du marché locatif. Les premiers ne doivent pas être trop chers pour ne pas plomber l’opération et le second doit être sain et dynamique pour assurer des locations continues et sereines. 

Il faut donc, en premier lieu, une ville attractive. C’est le cas à Tours qui cumule les bons points. La proximité avec la capitale, d’abord, que l’on peut rejoindre en une heure en TGV, avec de très nombreuses rotations quotidiennes. Un pôle universitaire de premier plan, avec plus de 30 000 étudiants et plusieurs pôles d’excellence. Un bassin d’emploi dynamique et qui est même le plus important de la région Centre-Val de Loire, avec son CHU et ses 25 000 entreprises. Le cadre de vie est également plébiscité par les habitants et, avec son tram et ses 500 km de pistes cyclables dans la métropole, Tours et son agglo figurent régulièrement en bonne place dans le classement des villes où il fait bon vivre.  

Un marché en hausse

Le problème, c’est que tout cela a contribué à faire monter les prix de l’immobilier dans la capitale tourangelle, surtout depuis la période Covid, qui a encore augmenté l’attractivité de la Touraine pour des acheteurs Franciliens en mal de calme et d’espace. Aujourd’hui, les biens à l’achat dans l’ancien se situent dans un fourchette comprise entre 3 500 et 5 000 €/m2 selon les quartiers et l’état général du bien. Pour le neuf ou le restauré, quand on en trouve, on est souvent au-delà de la barre des 5 000 €/m2. Ce sont, clairement, les niveaux les plus élevés de la région Centre-Val de Loire. 

Et des loyers qui suivent…

Le niveaux des loyers a suivi, également, un mouvement à la hausse. Aujourd’hui, en centre-ville, les loyers s’affichent dans une fourchette qui va de 13 à 16 € / m2 selon les quartiers. Là encore, c’est un niveau élevé, qui met Tours à un niveau comparable à celui d’Angers par exemple, mais très au-dessus du Mans ou même d’Orléans. 

De la rentabilité, donc, il y en a, mais les niveaux des prix de vente ont fait un peu baisser le taux de rendement. On pourrait donc être tentés d’attendre un peu que le rééquilibrage à l’œuvre actuellement sur le marché tourangeau, suite à la fin de l’euphorie post-covid, fasse son effet. En achetant un peu moins cher, on devrait retrouver des taux de rentabilité très intéressants sur la ville.

D’autre part, il convient de ne pas négliger les marchés secondaires que sont, par exemple, Amboise ou Chinon. Avec des prix d’achat moins élevés et un marché locatif très actif, ils peuvent se montrer particulièrement attractifs pour l’investisseur.